Et puis il y a eu un retour à quelque chose d'enfoui, un retour à la source du mal, celui qui fait tant de bien. Il a plongé, tête la première. Tout a passé très vite. Et c'st le soir, dans le silence religieux d'une chambre vide, qu'il a réalisé qu'il aimait. Qu'il aimait fermer les yeux et repenser à cette journée, parce qu'il se sentait libre, libre de penser que quelque part, quelqu'un l'aimait parce qu'il le lui avait dit, et il sentit une douce chaleur s'échapper de ses mains comme un pet d'un lit mal fait. Doucement, presque insidieusement, profitant de tout espace libre pour se répandre. Il se laissait enrober dans cet état d'être, et il était heureux. Comme un être, un animal, allant vers sa fin mais ne sachant pas qu'il va mourir.
Tant pis pour la mort, la vie lui a convenu, telle qu'elle est, loin, trop loin, mais là, jsute sous l'aisselle.
Publié par les diablotins