L’explosion de l’Usine AZF de Toulouse, avec un nombre important de tués et de blessés victimes et des dégâts matériels hors normes, a frappé les esprits, car elle s’est produite le 21 septembre 2001, exactement dix jours après l’attentat de New York qui a vu sombrer les tours jumelles de Manhattan, à un moment où on n’avait pas encore pu dénombrer le nombre de victimes.
Le procès à venir devra déterminer le fait générateur de cette explosion lourde de conséquences, dont on connait le mécanisme, un stock de nitrate d’ammonium dans lequel s’est produit une réaction chimique exothermique qui aurait pu être provoquée par une déversement de chlore, ce qui reste à être déterminé.
Les protagonistes sont Total, actionnaire de la Grande Paroisse, exploitant de l’usine d’engrais AZF en tant que personne morale et divers dirigeants recherchés pour homicides et blessures involontaires et de destruction et dégradations involontaires, en rappelant que nous devons à ce sinistre la législation sur les catastrophes technologiques.