J’ai eu bien peur en lisant le verso (qu’il a fort gros) du compliment du jour de Fernand. Mon appétence au contrepet m’avait fait lire Coup d’état à la place de Cadettou. Mais il n’en est rien. Mon bon n’a rien tenté de fâcheux au Mas d’Azil (qu’il garde ses forces pour d’autres causes que nous pourrions de qualifier de nationale) il s’est juste goinfré. Décevant, oui. Mais puis-je lui en vouloir ? Après tout, c’est si bon chez Marie . Elle est la descendante du fameux Cadettou (le petit cadet ; de son vrai nom François Gouzy) patron du Café de la Grotte. Il avait introduit (en tout bien tout honneur), au début du siècle dernier le cinéma, vous savez, le muet, avec piano bastringue. On y passait des romances, mais aussi des Max Linder, des Judex et même des Charlot. Cadettou allait chercher les bobines à Toulouse, en train. Parfois, avec le projo, il allait faire directement son cinéma dans les fermes. Et Charlot faisait le con sur le drap blanc tendu que fasseyait la brise de septembre au rythme con d’un petit crapaud, un pioulet. Les gens se marraient et… Mais je m’égare. Bref, au Cadettou on mange , chez les autres on se nourrit.