Partie en aimant la vie
Adieu Mimi-Boule
Mimi-Boule est partie hier matin à l’âge de 16 mois. J’ai dû l’euthanasier. Le cancer la grignotait vivante. Vendredi soir j’ai découvert avec horreur qu’il lui manquait la partie gauche du menton et du bas du visage. Pourtant je la soignais et la contrôlais tous les jours, mais obnubilée par sa tumeur au ventre, je n’avais pas remarqué ses problèmes de mâchoire qu’elle baissait lorsque je regardais sa tumeur de vessie. De toute façon cela s’est passé rapidement. Selon le vétérinaire il aura suffit d’une semaine pour qu’elle perde une partie des chairs qui recouvraient sa bouche. Cependant j’écrirai un billet sur les rats et les tumeurs une autre fois. Pour l’instant je souhaite juste garder une trace du passage de Mimi-Boule, comme je le fais avec tous mes rongeurs disparus.
Mimi-Boule: une rate câline et facétieuse
Billet non achevé. Cela sera fait aussi vite que possible.
Mimi-Boule à 1 mois.
Mimi-Boule à 3 mois.
Mimi-Boule à 8 mois.
Mimi-Boule à 12 mois. C’est à cet âge qu’à commencé son cancer par une infection de la vessie.
Mimi-Boule à 14 mois, déjà bien malade.
Mimi-Boule samedi soir, deux jour avant sa mort, à 16 mois. Elle mangeait du jambon à l’os avec enthousiasme bien qu’il lui manquait déjà la partie non visible de son museau. Le courage des rats atteints par la souffrance et la maladie me sidèrera toujours. Leur immense envie de vivre intensément chaque seconde de leur courte existence m’émeut énormément. Un rat domestique choyé par son maître ne se laisse jamais aller à la dépression. Les seuls cas de dépression que j’ai observé chez les rats, c’est lorsque le dominant perd sa place de chef au sein du groupe. Dans ce cas il suffit de changer la configuration des cages. En revanche la maladie physique et la douleur qu’elle inflige, n’entame guère leur envie de vivre.
Mimi-Boule dimanche soir, 12 heures avant l’euthanasie. Malgré la progression fulgurante de la maladie elle mange du gratin de pomme de terre. Sur cette photo on remarque bien que son poil était devenu terne et pauvre.