Deuil :
Non, ce n'est point un vain rêve :
ils ne se trompent point ceux qui disent qu'à la mort du poète la nature muette prend le deuil et célèbre les obsèques de son ami ;
ceux qui prétendent que les flancs des rochers escarpés et les cavernes solitaires exhalent des bruits plaintifs ;
que les ruisseaux qui s'échappent des montagnes, que la rosée embaumée qui distille des fleurs, sont autant de larmes versées sur le barde.
(Sir W. Scott, Le Lai du dernier ménestrel - 1771-1832)