Pas envie d’en sortir, et j’y reste, plongée, à cœur perdu, le corps torturé, détesté. Je reste accrochée à ces heures, aux passés mêlés, intime présent, fermant les yeux à cette réalité qui n’aura jamais autant brillée que rêvée. Je pourrais la dessiner, tellement imaginée, je pourrais l’allumer dans le noir de la nuit, d’une pièce close, à des désirs, l’enfance complice, d’indécences, à effleurer tes contours qui se fondent à ma bouche, qui te suce et toi, qui rit, de nous.