lundi 29 décembre 2008
A sa sortie, ce film était considéré comme une véritable prouesse technique. Un film entièrement réalisé en numérique avec des humains et pas des gros monstres verts péteurs. L'argument marketing s'était focalisé sur la chevelure d'Aki où selon les dires des réalisateurs chacun de ses cinq cent mille cheveux (si je me souviens bien) était géré de manière indépendante. On sent d'ailleurs que par moment, le réalisateur joue un peu trop là-dessus et cela ressemble plus à un pub pour L'Oréal "Parce que je le vaux bien !". Ceci n'empêche que techniquement, ce film est excellent.
Le thème de la science-fiction est évidemment celui qui colle le mieux à cette technique. Il y avait plusieurs sous-genres possibles : ça tire de partout et les gentils combattent les méchants avec une petite histoire d'amour en plus (style "Star Wars"), un peu plus intello avec une réflexion sur notre univers actuel (style "Existenz" ou "2001") ou le truc un peu tordu et ésotérique. C'est ce dernier sous-thème qui a été choisi. Aïe ! Cette histoire d'esprit, de Gaïa colle peut-être aux esprits japonais mais pas au plus grand nombre et je pense que c'est l'erreur de ce film, ce qui a fait son moindre succès. Cela va trop loin ou pas assez. Bref, c'est raté.