Un homme de 56 ans est mort parce que des services d'Urgences hospitalières, selon le président de l'AMUF Patrick Pelloux "On ferme des lits en fin d'année pour boucler les budgets". Ainsi, samedi vers minuit le SAMU prend en charge à Massy, un homme frappé d'un malaise cardiaque. Le médecin urgentiste diagnostique la nécessité d'une intervention chirurgicale. Transporté à Longjumeau, le patient ne peut être pris en charge faute de personnel suffisant. Vingt sept hôpitaux alertés sont dans le même cas. A 6h du matin, Lariboisière peut prendre le patient. Il décédera à son arrivée...
Histoire qui fait frémir. La mort peut frapper ainsi tout le monde faute de moyens. Patrick Pelloux et l'immense majorité des urgentistes lancent, depuis longtemps, des appels d' "urgence" sur la situation.
Question: si la ministre Bachelot avait été victime du même malaise cardiaque, ce n'est pas à souhaiter, aurait-elle attendu six heures qu'un service se libère?