Il s’agissait bien pour moi de mettre des pixels sur un papier pour exprimer mes opinions, donner mon avis… D’où le nom du blog : Partageons MON avis… Depuis, il s’est fait connaître et il est devenu, presque malgré moi, un lieu de débat. Ca fait toujours bien plaisir d’avoir des commentaires mais je dois avouer que je ne lis souvent pas les commentaires des gens qui n’ont pas de blog et que je ne connais pas. Quand je veux « prendre » des avis autres que le mien, je vais sur les blogs, de clic en clic, de netvibes en google reader, de Google en Wikio, de Cozop en Bétapolique, …
Depuis que je suis « number one », comme dirait Dagrouik, j’ai de plus en plus de zozos qui tiennent absolument à me convaincre d’un tas de truc : changer d’avis, aborder tel ou tel sujet, … Ce n’est évidement pas la lecture de quelques lignes de textes qui me feront changer d’avis (sauf évidemment si, la tête en l’air, j’ai dit une grosse connerie dans le billet : recevoir une baffe d’Olivier P. fait toujours du bien !) et surtout, ne publiant qu’à l’instinct (PMA n’a pas changé depuis sa création), il est ridicule et illusoire de me proposer de traiter tel ou tel sujet.
Par ailleurs, au risque de décevoir ces commentateurs anonymes (alors que j’ai une très grande confiance dans les blogs que je connais, notamment tous mes amis des left_blogs), j’ai de meilleures sources d’informations que les âneries qu’ils peuvent débiter en commentaire !
Je les comprends néanmoins : faire traiter un sujet par le « number one » est tentant mais je tiens à leur rappeler que je ne suis pas number one par la pertinence de mes analyses ou ma qualité rédactionnelle, juste parce que j’ai un ton différent des autres en parlant de de nichons, de couilles, de caca, dans un billet sérieux sur deux… et surtout que c’est mon blog qui reçoit le plus de liens « entrants ».
Prout, donc.
Depuis quelques semaines, j’efface de plus en plus de commentaires, généralement anonymes ou alors juste signés d’une initiale ou d’un prénom, ce qui revient au même. J’efface la plupart des commentaires trop longs. J’efface la plupart des commentaires qui affirment des trucs contraires à ma pensée mais insuffisamment argumentés ou sans lien sur un article, un billet ou un site web pour prouver les dires.
En fait, j’ai de plus en plus de gens de gauche qui viennent papoter et, même si j’efface les commentaires, je les remercie tous de me lire et de commenter. J’efface certains commentaires car certains débats sont stériles ! Dans le temps, j’avais surtout des contradicteurs de droite alors que maintenant ils sont de gauche. Je n’aime pas la contradiction de gauche car je suis assez partisan d’une gauche unie : me battre sur des bricoles comme la couleur du slip de Benoît Hamon m’intéresse assez peu. Les contradicteurs de droite, je pouvais les insulter, c’était facile. Quand un type venait me dire « c’est la faute aux 35 heures, nananère » je pouvais lui répondre « ta gueule ». De toute manière, je le disais, certains débats sont stériles. Les types de droite sont hostiles à la réduction du temps de travail alors que j’en suis partisan, on pourra toujours discuter pendant des heures, personne ne changera d’avis.
Quand j’efface des commentaires, des pingouins crient à la censure. C’est grotesque. C’est mon blog, j’y publie ce que je veux, je ne les empêche pas de publier ce qu’ils veulent sur leurs blogs (au contraire, je me bats pour lutter contre tos les projets visant à contrôler le net). C’est un peu comme si quelqu’un rentrait chez moi, ne trouvait pas jolie la couleur de la salle de bain et la peignait selon ses goûts ! J’aurais vite fait de repasser un coup de ripolin : c’est ma salle de bain. Je n’empêche pas les autres de peindre leur salle de bain en vert fluo… la mienne est en blanc.
C’est mon blog, c’est mon avis ! J’efface les commentaires quand je veux…
Trois ans ! On pourrait organiser une fête, par exemple, une bouffe à la Comète… Non ! Pas que ça à faire ! La dernière bouffe date d’avant-hier… et les deux prochaines sont dans une semaine :
Le 6/1 : Filaplomb, Fiso, Oh!91, Mademoiselle Ciguë
Le 7/1 : Monsieur Poireau, Didier et Catherine Goux, Mademoiselle Ciguë
Tout le monde est bienvenu sauf les trolls libéraux avec du poil dans les oreilles, mais je vous remercie de vous annoncer un peu à l’avance (que je négocie une grande table avec le patron si on est nombreux).
Lâchez vos com… Ma gomme est prête !
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