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Bloc-note express N°66

Publié le 29 décembre 2008 par Antoine Dubuquoy

Emery réhabilite le goûter. Le bon vieux goûter des familles. Celui qui fait grossir. Le pas light. Le truc des enfants. Emery est un grand enfant! ;-)

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Dubuc se souvient du rock... il parle de lui à la troisième personne. Ca devient grave... ;-) Il y a un groupe sur Facebook, pour que chacun puisse contribuer à cette oeuvre collective. Chacun a des souvenirs. Mutualisons-les camarades. Ecrivons l'histoire, la petite histoire. Il y aura du backstage, des anecdotes de devant de scène, du fond de la fosse, des histoires de fouilles chez les disquaires, des émotions brutes à l'écoute de soli interminables, des rêves humides sur des pochettes transgressives... 

L'année 2008 se termine sur fond de crise de confiance. Les gestionnaires de fonds se tranchent les veines. Les financiers touchent le fond. Le fond de l'air est glauque. Les fondations du monde occidental sont-elles ébranlées? 

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Fin d'année et heure des bilans... Bilan perso. Le mantra de l'année était "Move forward"... Celui de 2007 était "Re-imagine your life"... Objectifs atteints professionnellement parlant. "What else?" dirait ce bon George en surveillant son ultime capsule de Nespresso... "Fight for your rights to paaaarty!" répondraient les Beastie Boys. "Don't believe the hype" faudrait-il rappeler aux traders et financiers de tous poils en écho à Public Enemy. 2009 pue... la déprime, la crise, la mort de trucs auxquels on a cru pendant des années. Les experts en tout estampillés "vus à la télé", prévisionnistes et oracles à deux balles vont se succéder sur les écrans, dans les pages des journaux pour se répandre en perpspectives aussi fiables que les élucubrations d'Elisabeth Teissier... L'univers est devenu instable, la logique économique est floue, ni la finance ni la géopolitique ne sont des sciences exactes... 

A part ça? Garder le cap, le moral. Aimer la vie, revenir aux choses simples. Les potes, l'amitié. La discussion, les rires d'enfants. S'en prendre plein la gueule devant un Rothko. Pleurer quand la fille de Reth et Scarlett tombe de poney, quand Stewball tombe après la rivière, quand Joe Strummer chante Redemption Song ou Bette Midler, The Rose... Hiberner. Attendre le printemps. Admettre que les ours ont raison... Qu'il en faut peu pour être heureux... 

Enjoy!


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