Chapter Seventeen : Bye, Bye Baby // 3 44o ooo tlsp.
"I'm Not Happy Anymore". Depuis que j'ai vu cet épisode (c'est-à-dire 10 minutes), cette phrase résonne en moi. Je n'arrive pas à m'en débarrasser. Ca y est. Nico et Kirby, c'est (re)fini. Ca m'a beaucoup touché je dois dire. S'il y a bien une seule chose que je retiendrais de cette série, c'est la relation passionnelle et souvent passionnante entre ces deux personnages. J'ai aimé les voir évoluer et j'ai aimé les voir se séparer. Du moins, ça m'a ému. "Les histoires d'amour finissent toujours mal en général", comme dirait l'autre ... Alors évidemment, ce qui a amené cette séparation -le bébé de Megan- était une idée mauvaise et saugrenue. Nico est une femme intelligente pourtant. Je ne la croyais pas capable de s'attacher tant à un enfant qui avait toutes les chances de lui être retiré rapidement. Elle s'y est pourtant énormément attaché et les adieux ont forcément été douloureux. Scène très émouvante quand les parents de Megan viennent récupérer Charlie. On peut remercier Kim Raver qui sort toujours la tête haute des sales histoires que les scénaristes peuvent lui réserver. La scène de séparation est également très forte et en même temps très simple, très naturelle, très crédible. C'est peut-être justement ce qui la rend si émouvante. Elle ressemble à ce qui nous est arrivé à tous à un moment. Evidemment, Kirby n'est pas encore totalement du passé. D'ici la fin de la série (3 épisodes encore), ils peuvent encore se remettre ensemble. Et ce serait préfèrable, histoire de donner un peu d'espoir à nos pauvres petits coeurs meurtris.
Parce que Nico n'est pas l'unique héroïne de la série (malheureusement, j'ai envie de dire), il faut bien occuper Vic et Wendy. Pour Vic, les scénaristes ne se sont pas foulés : elle ne fait quasiment rien et tant mieux. Pour Wendy en revanche, c'est quasiment trois storylines pour le prix d'une ! Y'en a-t-il une intéressante dans le lot ? Oui, quand même. C'est celle avec qui sa fille, Maddy, qui m'a plu. La petite grandit, s'intéresse aux garçons et a un peu de mal à vivre tout cela dans l'ombre de sa grande mère, belle et brillante. C'est un peu cliché, c'est pas spécialement bien amené mais ça m'a touché. La scène de discussion entre la mère et la fille était toute simple, sans prétention. Donc assez réussie. En revanche, les deux autres histoires de Wendy sont moins intéressantes. Voilà que Shane joue le grand macho qui a besoin de voir sa femme rester à la maison. Attitude pitoyable et qui sort un peu de nulle part. On passe. On passe aussi les problèmes de Wendy pour mettre son nouveau projet de film sur pied. C'est sans intérêt.
// Bilan // Ce qui est "bien" avec Lipstick Jungle, c'est que l'on ne sait jamais à l'avance si l'on va tomber sur un bon épisode, un épisode moyen ou un mauvais épisode. Cette fois, c'était pas mal. Merci à Kim Raver qui tient le show à bout de bras toute seule depuis le début.