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Ouroboros

Publié le 28 décembre 2008 par Jfa

ouroboros.1230310743.png Ouroboros, ou le serpent qui se mord la queue, est un très ancien symbole qui a cours dans de nombreuses cultures: Mésopotamie, Egypte ancienne, Chine (dragon-cochon), Phénicie, Grèce, … On le retrouve dans les mythologies nordiques, indiennes, aztèques, aborigènes australiennes. Enfin, pour les sectes sataniques “l’ouroboros représente le démon-dieu Léviathan, le Serpent du vide et du Chaos initial” (Wikipedia).

Pourquoi s’interesser à un tel monstre ? Parce qu’il redevient d’actualité avec la crise économique actuelle.

Le crédit plus rare et plus cher, la confiance qui fuit, les monnaies qui fluctuent, les banques et les organismes financiers qui n’en finissent pas de, tous les jours davantage, annoncer de nouvelles pertes et/ou escroqueries. Les entreprises qui licencient, les revenus qui, au mieux stagnent, … La consommation qui baisse, entraînant d’autres failltes et licenciements, …relançant la baisse de la consommation, …

Le Monde (26/12/08) annonce que, vraisemblablement, si la consommation s’est à peu près maintenue pour ces fêtes, s’annoncent “des changements profonds” et selon un sondage TNS Sofres réalisé dans 6 pays européens: “80 % des personnes interrogées disent qu’elles ont commencé les restrictions et qu’elles envisagent de se restreindre dans les mois à venir”.

Pour le directeur du CREDOC : ““L’hyperconsommation, dont le modèle reste l’hypermarché à la française, est en perte de vitesse,Sensibilisés aux enjeux environnementaux, les Français éliminent le superficiel et le superflu. Avec les comparaisons sur Internet, ils s’interrogent sur le juste prix et expérimentent de nouvelles manières de consommer et manifestent une défiance de plus en plus grande à l’égard des marques.”

A la Sofres on note que : “Avec le vieillissement de la population, les ménages n’ont plus forcément besoin de faire leurs courses dans les hypers de la périphérie. Un lieu rejeté par les classes moyennes comme symbole d’une consommation débridée passée de mode”, … “De fait, le projet d’ouverture des magasins et des centres commerciaux le dimanche laisse perplexe”. Et l’on conclut que: “La diminution de la pression publicitaire aura forcément un impact sur la consommation. Cela risque bien d’accompagner le marasme ambiant”.

La crise ne se finira vraisemblablement pas en 2009.

- La cohérence du plan de relance sarkozien, sur Econoclaste.

- Les promesses non-tenues de N. Sarkozy. Marianne.


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