Je ne sais plus quoi faire de Pushing daisies. Quand je veux en dire du bien, je ne peux pas car on n’a pas un bon épisode et quand je veux en dire du mal comme aujourd’hui je ne peux pas non plus car on a un bon épisode. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, on a enfin un bon épisode de Pushing daisies. Cela faisait tellement longtemps, je ne savais plus à quoi cela pouvait ressembler. Ça commence très bien avec un retour en arrière magnifique sur la jeunesse de Chuck et sur sa passion (et besoin) de faire des tartes. Un prologue parfait pour nous plonger dans de nouveaux délires mais des délires différents par rapport à ceux de d’habitude et pour cela il faut remercier Charlotte. Ned ressuscite son père et la demoiselle trouve le moyen de le maintenir en vie réglant par la même occasion le problème de Dwight Dixon qui fait les frais de cette résurrection. Cela a le double avantage de mettre fin à cette intrigue très moyenne du vieux copain et d’ouvrir une histoire bien plus intéressante et surtout bien plus drôle avec le retour parmi les vivants du père de Chuck. Un papa transformé en momie pour cause de décomposition avancée et le duo composé de Chuck et d’Emerson sont les deux meilleurs éléments de l’épisode, ce à quoi on ajoute un Lilly qui a toujours la gâchette aussi facile et on obtient un cocktail formidable. Je ne pensais pas Pushing daisies à nouveau capable de me surprendre à ce point. On a l’impression de voir la série renaître mais à l’heure où l’on sait qu’elle n’en a plus pour très longtemps, je ne sais pas s’il faut prendre cela de manière positive ou pas.
Ned et Olive partent eux à un concours de cuisine, bien décidé à obtenir la victoire après avoir été coiffé au poteau il y a deux ans par une espèce de folle des muffins. Kristin Chenoweth vole facilement la vedette à ce grand dadet de Ned et je salive déjà à l’idée de la voir dans Legally mad le futur projet de David E. Kelley. Tel Jessica Fletcher d’Arabesque, un mort se trouve à nouveau sur la route du pâtissier et j’ai trouvé l’intrigue moins lourde cette fois. Sans doute car le duo Ned/ Olive fonctionne on ne peut mieux au point de réactiver les sentiments d’Olive pour son patron, partenaire et ami permettant ainsi à la série de flirter à nouveau avec la comédie musicale dans une superbe version de ” Eternal Flame ” des Bangles. J’ai aussi adoré la réplique de Ned au moment de la découverte de la mort du Colonel ” he’s no only dead. He’s also extra crispy ” (Il n’est pas seulement mort, il est aussi super croustillant). Une note d’humour noir que l’on n’attendait pas forcément dans la bouche du héros de la série et qui rehausse là aussi l’épisode car l’on va de surprise en surprise, allant jusqu’à accuser l’obésité elle même comme responsable de la mort de l’un des concurrents du concours. Pire, on récompense la tricherie, Olive ayant simplement besoin d’aller chercher une tarte faite à l’avance pour remporter le prix. Et cela dans une hilarante course dans les dernières secondes.
Bilan : Serais je en train de reprendre confiance en Pushing daisies ? Pas de conclusion hâtive mais une chose est certaine cet épisode m’a plu même si je n’ai pas ri. Les situations sont drôles et amusantes mais pas au point d’en rire. Du moins pas dans mon cas. En tout cas, en plus d’être vraiment sympa à regarder, cet épisode est également plein de promesses grâce à la résurrection du père de Chuck qui pourrait donner une suite vraiment très déjantée si les tantes s’en mèle. Mais là dessus, je vais essayer d’être assez prudent et de ne pas faire de plans sur la comète au risque d’être déçu car si ça tombe dès la première minute de l’épisode suivant, Ned touchera le père de Chuck et tout sera terminé. Suite au prochain épisode.
La vidéo de la chanson Eternal flame chantée par Olive (Kristin Chenoweth) :