Dans l’ombre de leur patron respectif, Betty et Marc préparent l’avenir en s’inscrivant à un cours pour assistant en quête d’un poste d’éditeur en chef de magazine. C’est sympathique mais très classique. Marc réaliste un magazine de mode super classe et moderne pendant que Betty propose quelque chose à son image d’un idéalisme assez risible au point qu’on se demande qui pourrait bien acheter un jour son magazine. La compétition avec Marc aurait pu être plus poussée, plus drôle mais la confrontation avec les Suarez est pathétique. On préfère au contraire jouer sur la complicité de Betty et Marc comme à la fin où ils se complimentent d’être tous les deux reçus au YETI. Serait ce le début d’une nouvelle aventure pour Betty Suarez ? Ce serait une bonne idée car en trois ans, elle n’a pas évolué d’un poil, si ce n’est son déménagement en début de saison et ces cours pourraient lui faire gagner en assurance tout en la transformant pas en une deuxième Willy. De plus, cette intrigue signifie à première vue davantage de moments entre Marc(, Amanda) et Betty et ce genre de scènes sont souvent très drôles sauf si on verse dans le mielleux comme cette fois ci. On tente quand même un peu de revendication en sous-entendant que Betty aurait eu sa place pour satisfaire les quotas ethniques mais on ne s’y attarde pas. Le rêve de Betty avec elle et Daniel vieux es totalement raté. On a connu la série plus délirante, là c’est sans inspiration. La seule trouvaille si on peut dire est le gag du déambulateur, c’est dire le niveau. Mais pas de panique, la scène sera sans doute coupée sur TF1 afin de ne pas recevoir de plaintes des maisons de retraite.
Le copain de Justin est enfin libéré du placard où il se trouvait depuis déjà bien longtemps. Mais c’est au contraire pour mieux le faire à nouveau y rentrer. L’intrigue est courue d’avance dès la première image où l’on voit Randy se faire mettre en boite par ses amis. Ne rigolez pas, c’est encore ce qu’il y a de mieux dans cet épisode. Il y a une réelle émotion, la complicité entre Hilda et son fils est touchante et Hilda sort un beau discours à son fils.
Bilan : Plus ça va et plus Ugly Betty devient fade. Ce n’est pas foncièrement mauvais mais il n’y a plus la petite étincelle de folie qui caractérisait tant la série à ses débuts. Désormais tout y est plan plan, sans surprise et sans créativité. Il reste un seul épisode avant la trêve de Noël, espérons que la deuxième partie soit un peu plus remuante car là on commence à s’ennuyer ferme. Seule scène valant vraiment le coup ? La première entre Betty et Amanda dans son bain. D’où mon idée, remplacer Ugly Betty par sa spin off : Beautiful Amanda.