A défaut, de continuer à vouloir nous faire travailler le dimanche, il a vendu quelques machines de guerre aux brésiliens : Paris et Brasilia ont signé d’importants contrats dans le domaine de l’armement pour un montant de 8,6 milliards d’euros. En acquérant une cinquantaine d’hélicoptères de transport militaires, quatre sous-marins à propulsion classique, et la collaboration technologique française pour développer un sous-marin nucléaire et construire une base navale Source l'Huma
Ce qui nous a le plus surpris, c'est l'empressement médiatique autour de ces contrats.
Mais dites donc M. Slovar, vous n'allez pas râler alors que l'industrie (militaire) française va fournir de l'emploi à ses salariés ?
Non, simplement, il est bon d'expliquer les termes du contrat
Le Brésil a signé, mardi 23 décembre, l'achat de 50 hélicoptères de transport français EC-725 qui seront assemblés au Brésil, et quatre sous-marins d'attaque Scorpène. Un cinquième sous-marin, à propulsion nucléaire, sera construit avec la coopération française. Ces contrats ont été signés en présence du président français et de son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Selon une source à la présidence française, le contrat sur les sous-marins est de 6,7 milliards d'euros dont 4,1 milliards pour la France, le reste allant à des entreprises brésiliennes. Celui des hélicoptères se monte à 1,9 milliard d'euros pour les entreprises françaises, a indiqué la même source. Ces accords s'accompagnent d'importants transferts de technologie, une priorité brésilienne qui veut développer son industrie de défense.
Transferts de technologie ?
En vertu du transfert technologique, les hélicoptères seront assemblés au Brésil à Itajuba, dans le Minas Gerais (sud-est) par la société Helibras, détenue à hauteur de 45% par Eurocopter, filiale d'EADS, le géant européen de défense et d'aéronautique.
Les premiers appareils pourraient être livrés en 2010, avait indiqué la société en juin.
Avec la technologie française pour la coque, le Brésil construira aussi un sous-marin à propulsion nucléaire mais aura la maîtrise d'oeuvre exclusive du moteur. Une base de sous-marins sera également construite sur la côte, près de Rio de Janeiro. Ces sous-marins sont construits par les chantiers français DCNS, avec la société espagnole Navantia.
Transfert technologique qui pourrait, à terme permettre aux brésiliens de produire des produits concurrents et même, lorsqu'on y regarde de plus près permettre à EADS de produire de plus en plus hors de la zone €. Ce qui est, rappelons le, une demande pressante de la part des avionneurs français et européens.
En fait, cet accord risque d'avoir autant d'efficacité sur l'emploi en France que le plan de relance automobile qui fait vendre des voitures dont la quasi totalité sont assemblées hors France. Il n'y a d'ailleurs qu'à lire les deux extraits suivants :
"L'objectif est de faire une unité qui pourra entrer dans nos prochains programmes pour vendre en Amérique latine", a déclaré Louis Gallois qui a indiqué avoir choisi le Brésil parce que ce pays "a une vraie base aéronautique industrielle" Source Challenge
Et l'alliance stratégique entre les deux pays pourraient se poursuivre au printemps 2009, lorsque le Brésil choisira son futur avion de combat. Trois candidats sont encore en lice pour remporter l'appel d'offres lancé par le ministère de la Défense brésilien, et portant sur une première tranche de 36 appareils. Après l'éviction du Sukhoï russe et de l'Eurofighter, trois industriels ont été retenus en short list. L'Américain Boeing postule avec le F/A-18 E/F, le Suédois Saab avec le Gripen et Dassault Aviation avec le Rafale. Ce dernier paraît avoir de bonnes chances de s'imposer. L'Etat brésilien semble, en effet, inscrit dans une démarche politique d'émancipation par rapport aux Etats-Unis. De plus, les Français se montrent prêts à opérer un transfert de technologie significatif, permettant à l'industrie aéronautique brésilienne de se positionner sur des avions très pointus technologiquement - Source Mer et Marine
ça ne vous rappelle pas une certaine "LOGAN" qui devait être réservée aux marchés émergents et ne jamais être disponible en Europe de l'Ouest ?
Mais, le Président a d'autres sujet beaucoup plus importants sur lesquels il s'est exprimé
Nous voila rassurés. Dans l'immédiat, les français lui transmettent un message : Non, non Président pour l'instant tout se passe bien ... sans vous, ni le Premier Ministre, ni le Ministre du développement durable ...
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Tropic@lBoy
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