Romain Sardou, L'Eclat de Dieu

Par Gilles


Quatrième de couverture :

Au plus profond des souterrains de Jérusalem attend depuis toujours un objet propre à changer la face du monde : l’Eclat de Dieu…

C’est en tout cas ce que suspectent neuf chevaliers prêts à risquer leur vie pour le ramener au grand jour. Et quand, en 1099, la nouvelle tant attendue de la libération de Jérusalem tombe enfin, les chevaliers promettent protection et assistance aux milliers de pèlerins qui tenteront de rejoindre la Terre Sainte. Un gigantesque pèlerinage s’organise sous leurs ordres, qui leur permet de dissimuler le véritable but de leur voyage.

Mais l’un des neuf chevaliers est assassiné, juste avant le départ. Maladresse ou volonté, il laisse à son neveu Cosimo des lettres évoquant ce secret enfoui en Terre Sainte, un secret que possédait déjà le roi Salomon… Très vite le jeune homme découvre que son oncle a tout organisé comme s’il devait ne jamais revenir de ce pèlerinage. Pourquoi ?

A l’insu de tous, Cosimo se glisse dans l’un des convois de pèlerins, bien décidé à comprendre.

Que vont-ils chercher à Jérusalem ?

Mon avis :

Il s’agit là, très certainement, de mon nanard de l’année. J’ai trouvé ce livre très mauvais et j’ai été très déçu, je m’attendais à beaucoup mieux de la part de Romain Sardou dont j’avais bien apprécié le premier roman (« Pardonnez nos offenses »). On assiste ici à un mélange très peu subtil entre roman historique et science fiction. Du moins si j’étais écrivain je n’aurais pas tenté cela de cette manière. L’auteur passe sans prévenir du Moyen Âge à un futur sans date. On est avec les Croisés dans le convoi et on ne sait pas trop par quel tour de magie on retrouve les mêmes dans un vaisseau spatial (d’ailleurs toute la partie spatiale a un fort arrière-goût de Star-Trek). Je reproche à Sardou son manque de subtilité dans les transitions spatio-temporelles. Et surtout, je lui reproche de ne pas m’avoir embarqué dans son histoire. J’espère qu’il a fait mieux depuis.