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Californication saison two end.

Publié le 26 décembre 2008 par Mrtyler

* Attention Spoilers *

Superbe fin de saison pour notre Hank préféré, tout en émotions…Hank reste fidèle à lui-même, un vrai gosse, incapable de gérer son statut de père auprès de Becca qui le lui fait remarquer encore et toujours, débordante de maturité, et celui de monogame, encore moins naturel pour lui, même si il aime vraiment Karen, “Wrong time, wrong place, wrong vagina”!

Le plus dur dans cette fin de saison restera la disparition brutale du meilleur second rôle de la saison, j’ai nommé l’incomparable Lew Ashby, disparition tragique quasi obligatoire, son duo avec Hank était ce qu’il était, énorme, et surtout très important, tout comme Bill dans la saison 1 avait obligé Hank à prendre les choses en main pour récupérer Karen, Lew à soigner ses excès par l’excès, dans ce domaine Hank à trouvé son maitre, mais ce sont ces mêmes orgies qui ont eu raison de lui au final, comme on dit…Live fast die young…

Toujours est-il que comme pour la saison 1 on se demande pourquoi il faut que ça ne dure que 12 épisodes…La fin s’enchaine relativement vite mais logiquement : Karen à une opportunité pro, elle part et vu les circonstances il parait mieux que Becca reste avec lui à L.A, Damian n’est qu’un prétexte pour qu’elle garde un environnement stable et que Karen se concentre sur son job + lancement de la 3ème saison, Hank seul à L.A, ne pensant qu’à elle mais tenté par Michelle “qu’on aimerait voir plus souvent” surfer girl entre autre…

Le final est plein d’espoir sur California dreamin’, “Life is good, sweetheart, fucking good”…Joli contraste avec le début de saison que j’ai trouvé trop racoleur, comme si il était aussi question de justifier le côté trash de la série avec le côté “porno” (bangbus et compagnie), heureusement rattrapé par des épisodes géniaux tel que celui où l’on voit Karen jeune découvrant la mort de Kurt Cobain sur “Heart Shaped Box”, moment délicieux où elle dit à Hank : “Kurt Kobain… he is dead… suicide… and I am pregnant”, s’ensuit un épisode où les 2 protagonistes se cherchent et se perdent *presque* comme tout au long de la série, relation anarchique, parfois agaçante, toujours sincère et surtout inébranlable…
Alors oui ça tourne un peu en rond par moments c’est indéniable mais les dialogues sont soignés, tout est simple, et c’est un cocktail si agréable à siroter qu’on en oublie ses mauvais côtés…

Le perso de Runkle évolue beaucoup aussi, quelques scènes tirées par les cheveux, de nombreuses mémorables, ceci dit il m’a plus fait rire dans cette saison 2 que dans la 1ère et la reconquête de “The Marce” qu’il va devoir mener devrait valoir le coup…ABC baby!

Je vous suggère la lecture du Wiki Calif, notamment la partie “références culturelles”, surtout musicale, où l’on apprend des choses quasi évidentes, par exemple que les trois livres écrits par Hank (South Of Heaven, Seasons In The Abyss & God Hates Us All) sont des titres d’album du groupe Slayer, ainsi que d’autres aussi intéressantes telle que le nom original du deuxième épisode de la saison 2 (The Great Ashby) est à rapprocher d’un livre *apparemment je ne l’ai pas lu* phare du XXè siècle : The Great Gatsby de Francis Scott Fitzgerald.

En bonus, dans l’attente de la saison 3, pas avant Septembre 2009 probablement, la lettre de Hank à Karen issue de l’épisode 10 “In Utero” :

“I met someone. It was an accident. I wasn’t looking for it. I wasn’t on the make. It was a perfect storm. She said one thing. I said another. Next thing I knewI wanted to spend the rest of my life in the middle of that conversation. Now there’s this feeling in my gut she might be the one. She’s completely nuts in a way that makes me smile. Highly neurotic. A great deal of maintenance required. She is you, Karen. That’s the good news. The bad is that I don’t know how to be with you right now. And it scares the shit out of me. Because if I’m not with you right nowI have this feeling we’ll get lost out there. It’s a big, bad world full of twists and turns and people have a way of blinking and missing the moment. The moment that could’ve changed everything. I don’t know what’s going on with us, and I can’t tell you why you should waste a leap of faith on the likes of me. But, damn, you smell good…Like home. And you make excellent coffee. That’s got to count for something, right? Call me. Unfaithfully yours,
Hank Moody.”

end


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