A Seraing, il y a 2 visions : le Seraing industriel, gris et ouvrier. Celui que l’inconscient collectif garde encore en tête, pour beaucoup. Et puis il y a le Seraing des hauteurs, verdoyant, qui abrite par ailleurs le Liège Science Park ; c’est le Seraing défendu par de nombreux organismes que j’ai la chance de connaître ailleurs (exemple ici et surtout ici).
C’est amusant car, Il Bocalino, c’est un peu la seconde vision dans la première. Explications.
Il Bocalino, c’est plutôt un intérieur chic, une déco soignée et une cuisine qui se veut fine et raffinée. Pourtant, le resto est situé en plein dans la rue Cockerill, endroit de passage gris et doté de peu d’atours plaisants (ce qui va changer dans l’avenir).
Le parking spacieux dans la cour arrière du resto est le bienvenu et facilite la vie ; bien vu !
Le cadre intérieur du resto est plutôt sombre, mais on y pénètre volontiers. D’autant plus lorsqu’on s’attable près de la cuisine ouverte. C’est toujours chouette, un resto avec une cuisine ouverte. Ca donne un petit truc en plus je trouve.
L’accueil est courtois et cordial. Dommage que la serveuse, qui effectuait un remplacement, n’ait pas connu la composition de l’apéritif maison, ce qui m’a empêché d’y gouter (le Chef lui, ne s’occupe “que de la cuisine et pas des boissons”, nous a-t-il expliqué).
Pour l’entrée, je prends un carpaccio de boeuf sur lit de roquette et parmesan. C’est frais, le plat a du goût et se laisse franchement déguster. Les quantités sont au rendez-vous. Un bon moment.
Le plat fait l’objet d’une particularité : je demande ce que sont les pâtes Bocalino. Normalement, ce sont des pâtes accommodées avec des cèpes. Super, je n’aime pas les champignons… Coup de chance, le Chef nous explique que, comme ce n’est pas vraiment la saison, il a préféré prendre des noix de Saint-Jacques fraîches. Voilà de quoi me plaire ! Vendu, j’opte pour ces pâtes Bocalino édition limitée
Elles sont bonnes, même si les noix de Saint-Jacques auraient pu être un peu plus cuites. Le fond de sauce, lui, me laisse quelque peu perplexe ; le goût manque de relief je trouve.
Vient le dessert : crêpe flambée. Elle était très bonne mais, malgré le fait qu’elle n’ait pas été flambée devant nous. La présentation dans l’assiette était assez décevante et laissait à désirer.
Mon convive avait opté pour de la biche avec poire aux airelles. Il me semble qu’il a eu la main plus heureuse que moi sur la qualité du repas.
N’empêche, globalement, j’ai passé un bon moment. La nourriture était correcte et le temps passé suffisant. Je vous invite donc à vous faire votre propre opinion sur Il Bocalino et à venir les partager ici, afin de compléter cette chronique et lui donner un point de vue plus tranché.
Menu :
- Carpaccio de boeuf, roquette et parmesan
- Pâtes Bocalino (normalement aux cèpes mais ici aux Noix de Saint-Jacques)
- Crêpe flambée
Points forts :
- Grand parking à l’arrière
- Cuisine ouverte
- Quantités
Points d’amélioration :
- La serveuse était là en remplacement, elle ne connaissait pas par exemple le contenu de l’apéro maison ; le Chef lui, nous a dit qu’il ne s’occupait “que de la cuisine”… pas d’apéro maison pour nous donc :/
Infos :
- Budget : 30 EUR/personne
- Localisation : Seraing ()
- Tel :
- Fax :
- Site : non trouvé
Cotes globales :
- Accueil et service : 6/10
- Cadre : 6/10
- Qualité de la nourriture : 6.5/10
- Rapport qualité/prix : 6.5/10
- Amuse-bouche
- La carte
- Carpaccio de boeuf, roquette et parmesan
- Pâtes Bocalino
- Crêpe flambée