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Le 2 novembre dernier la SNCF déclarait avoir porté plainte après des tirs de fusil ayant entraîné une rupture de caténaire à Marcoussis ce qui avait retardés ou annulés ou cinquantaine de TGV. Quelques jours avant Noël une panne électrique dans le même secteur avait retardé une trentaine de TGV cette fois. « Un nouvel acte de malveillance » déplorait la direction de la SNCF. Déjà l’inquiétude commençait à gagner les esprits, qui s’en prenait à notre fleuron technologique ? Commandos islamiques, groupuscules néonazis, cellules anarchiques, toutes les pistes étaient plausibles, des plus alarmantes au plus débiles. Comme souvent c’est l’option débile qui s’avéra la plus crédible, puisque 48h après les derniers faits, une paire de chasseurs se rendirent de leur plein gré à la gendarmerie pour avouer avoir fait feu involontairement vers la voie ferrée. Nos Saint-Hubert n’étaient que des Béberts qui ayant aperçu un chevreuil avaient tiré dans le tas, lamentablement raté la bête à cornes mais magistralement endommagé la caténaire innocente. Bravo les Nemrod. Quand ils ne se tuent pas entre eux, ils déglinguent tout ce qui se trouve à portée de leur fusil.