Si, comme chez la serial saint-jacqueuse, vous sortez de la coquille pour le réveillon de Noël, profitez-en pour faire un saut chez le barbier, demain on rase gratis. Balayez bien les épluchures de barbes, astiquez-les au gros sel, passez-les au karcher. Jusqu'à ce qu'elles soient nickel chrome et que vous puissiez faire un beau voyage avec ces ...Tripes de Saint-Jacques à ma façon!
Jamais je n'aurais imaginé que ce truc peu râgoutant pouvait se manger. Même quand on a très faim. Mais à force de marmonner, il n'y a aucune raison de ne pas y mâchouiller, sa barbe! Intrigué par ces deux recettes (là et là), j'ai profité de cette période gastronomiquement rasoir pour me lancer. Ces barbes de coquilles Saint-Jacques, je les ai cuisinées comme je cuisine les tripes de ma grand-mère: avec mon cœur et mes tripes, au feeling et à ma façon! Oignons, carottes, poireau, vin blanc, poivre, sel et un soupçon de vinaigre de Xéres (le petit truc de dernière minute, à défaut de véritable vin de Jerez). Deux à trois heures d'Aston Martin 140 CH BBi (bloubloutage à induction) et en voiture Geneviève!
Au préalable, le 100% grenache blanc du domaine du Trapadis, n'avait pas démérité. De la fraicheur sur une relative opulence et beaucoup de finesse. C'était un fond de bouteille. Il a achevé sa carrière dans les tripes après une dernière petite lichette derrière ma cravate! R.I.P.
Olif
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