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Monter rarement : progresser moins ?

Publié le 25 décembre 2008 par Pierreristic

Plus le temps passe et plus je me pose la question. Voilà 3 semaines que je ne suis pas allée voir mes crinières sur pattes et je ne pourrai pas monter avant une bonne semaine, plutôt deux en fait. Outre le fait que les poilus au vent me manquent terriblement…

Je me demande si on peut vraiment progresser plus lentement quand on monte plus rarement. Parce que j’ai remarqué que monter rarement, ok c’est la torture, mais il n’y a pas que des désavantages.
Déjà, moi, quand j’ai pas monté depuis 2 semaines, je suis motivée mais alors motivée de chez motivée, prête à me faire taper dessus s’il le faut, prête à me casser la binette, tant qu’un me donne un n’islandais à poupougner (je dis poupougner parce que ça représente tout est n’importe quoi) pendant une heure et demie. C’est en général dans ces moments-là que je suis le plus satisfaite de moi..
Ensuite, quand je monte de manière rapprochée, je prends confiance, et prendre confiance c’est le mal parce qu’après je me relâche et je commence à faire de la crotte, et faut que je recommence toute une série d’effort pour reproduire ce que je savais faire il y a de cela 6 pauvres petits jours… Et là ; t’as les nerfs qui lâchent. Ton pauv n’islandais hé bé y complen plou lien de lien. Pauv’ bét ! icon lol Monter rarement : progresser moins ? photo cheval

Et puis, pour finir, je risque pas de me dégonfler au moment d’y aller. Haha ne mentez pas en me disant que vous n’avez jamais connu l’instant x où vous aviez les fesses dans votre canapé, à vous traîner la moëlle au lieu de monter à cheval ! « Fait trop froid », « j’suis crevée », « j’ai mal au séant », « mon chat a la grippe »… Les excuses qu’ont a tous sorti au moins une fois pour échapper à la boue, au froid, ou à la mort prochaine qu’on s’est aussi tous imaginés une fois (voir plus si affinités) à cheval !

Alors, voilà. Je ne pense pas que sur le forum il y a des gens dans la même situation que moi, mais au cas où, on sait jamais. Et au moins je m’auto-rassure… Noooon je ne suis pas une cavalière « occasionnelle » ! Je fais ce que je peux… Et finalement, c’est pas si mal. Même si au fond je crève d’envie de pouvoir monter une fois par semaine…
C’est pas parce que je suis alsacienne que je suis prédisposée à pédaler dans la choucroute, tout de même.

PS : En photo, une cavalière que j’aime bien regarder monter sur youtube. (Helena Aðalsteinsdóttir, ici avec Seth fra Nøddegården, ils étaient ensemble aux championnats du monde). Je les trouve vraiment beaux. Alors en attendant de monter, je peux toujours commencer un régime pour être presque aussi belle qu’elle à cheval !


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