Il neige gersois !

Publié le 26 décembre 2008 par Wawaa

Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de voir de gros flocons de neige aujourd'hui. Je ne sais pas expliquer pourquoi. En règle générale, j'ai plutôt tendance à ne pas trop aimer la neige, c'est dangereux sur la route pour aller au boulot, c'est froid, ça glisse. Et puis là, je trouvais ça beau, ces gros flocons épais qui s'abattaient sur nous. Ca n'a pas duré longtemps, hélas, mais j'ai pu en profiter un peu en allant me promener pendant l'averse de neige. J'ai d'abord pris le partie de ne pas trop m'aventurer dans le froid et de me contenter de jeter un œil par la porte d'entrée. Aussitôt sortie aussitôt rentrée ! Il ne faisait vraiment pas chaud.


Une demi-heure plus tard les flocons sont un peu plus gros. Le sol commence à délicatement se tapisser d'un léger manteau blanc. Je refais une brève apparition à l'extérieur. Je passe la main pour sentir les flocons de neige s'écraser dans ma paume. Je me sens comme une petite fille ayant fait une formidable découverte.


Encore une demi-heure après, quand les flocons sont encore épais et cotonneux, je décide de me vêtir un peu plus chaudement - pull, polaire, écharpe et k-way- de chausser mes chaussures de randonnée montantes et qui ne glissent pas, de prendre avec moi un bâton de rando pour limiter les potentielles chutes (depuis mon accident de voiture, dont je n'ai pas parlé ici, j'ai un tibia capricieux) et d'aller immortaliser un peu ce paysage hivernale qui serait de toute manière éphémère. Autant en profiter tant qu'il en est encore temps.

C'est donc aux alentours de mon petit village, situé sur une colline à environs 300 m d'altitude que j'ai gambadé une petite heure pour profiter de l'or blanc des cieux. En sortant, les flocons tombaient en trombe.


Dès mes premiers pas craquetant dans le centimètre de neige au sol, les vieux outils agricoles me paraissaient bien plus jolis dans cet univers blanc.


Les écuries voisines se perdaient dans le ciel de coton couvertes d'amas de flocons. Un régal.

Derrière la maison, le champ n'arborait plus de couleur verdâtre ou jaunie par l'automne précédent. Il était blanc ici, blanc là, blanc partout. Blanc blanc blanc !

J'ai beaucoup aimé voir la fermette en ruine derrière chez moi sous la neige. Je suis restée un moment plantée là à regarder simplement.

Les champs tout autour étaient eux aussi, tout blanc ! Blanc comme neige ! Enneigé de blanc ! D'un peu plus près, la neige paraissait être une fine poudre délicatement déposée sur les végétaux.

Et les arbres ? Ces arbres complètement dénudés par la saison hivernale, revêtus tout à coup d'un châle neigeux sur chacune de leur branche…


J'ai continué ma balade vers le mur dont je vous avais déjà parlé. Ce mur qui en probablement vu des neiges tomber depuis que sa première pierre fût posée.



J'ai continué sur le petit chemin en zigzaguant joyeusement sur le tapis neigeux. Je voulais grimper jusqu'au clocher du village.

Chemin faisant, un petit ruisseau qui traversait la neige, un arbre et son gui ont retenu mon attention.


Puis non loin de là, j'ai remarqué que les haies de cyprès protégeait de longs pan d'herbe verdoyante. C'est au milieu de l'un de ces pans de verdure que s'établissait une droite coulée de neige, comme une avalanche inattendue.


En arrivant aux abords de mon village, une petite croix en fer forgée et un vieux puits hébergeaient aussi de la neige.


Les jardins arborés étaient encore plus jolis couverts de neige ! C'est beau !

Je me dirige vers l'église du village, affamée de voir le clocher dans un manteau neigeux. Je m'émerveille plusieurs fois. C'est vraiment joli mon village sous la neige !


En repartant chez moi, encore quelques arbres aux branchages enneigés m'attendaient, la neige reproduisant avec précision chacun de leurs tournants et arabesques.

Le petit portail rouge de la maison, dont nous ne nous servons pas, avait bien plus de charme que d'habitude. Malheureusement la buée a envahi mon objectif au moment je voulais jouer les artistes hivernales.

Enfin, en revenant chez moi par l'autre côté, j'ai sourit en voyant toutes les volailles planquées sous un abri de fortune. Après la poule mouillée, la poule enneigée ?

L'hiver Gersois, j'adore !