Clin d'œil à Vincent Peillon, donneur de leçons, pris à son propre piège

Publié le 24 décembre 2008 par Gezale
Vincent Peillon a été professeur agrégé et docteur en philosophie jusqu'en 1997. Il a même été député de la Somme. Lors de la publication récente du texte signé de Martine Aubry et présenté comme la ligne politique de la nouvelle majorité du Parti socialiste, M. Peillon, proche de Ségolène Royal, fondateur du NPS (Nouveau parti socialiste avec Arnaud Montebourg et Benoit Hamon) a fait des remarques désobligeantes sur les fautes d'orthographe contenues, notamment, dans la première page du texte et s'est plaint « de son vide intellectuel. »
Le lieutenant de l'ancienne candidate à la présidence de la République, interviewé dans « Aujourd'hui en France », ce jour, répond à une question du journaliste E.H. sur Julien Dray et déclare : « Certes, les faits rapportés sont délictueux s'ils s'avèrent vrais. » M. Peillon, agrégé, devrait savoir que le verbe pronominal s'avérer « tend des pièges que d'aucuns n'évitent pas toujours » (cf. le Larousse des difficultés) il est cocasse de parler d'un fait qui « s'avère vrai » puisque le verbe avérer a justement le sens « d'apparaître comme vrai. » Il est donc préférable d'éviter autant qu'on peut l'usage de ce verbe « dont on abuse et mésuse » (R. Georgin, Pour un meilleur Français). Tôt ou tard, les donneurs de leçons sont pris à leur propre piège.