Les augures ne sont pas bonnes, qui peut en douter. 2009 l'année terrible Comme les prêtres Romain en observant le ciel le 25 décembre à la fête de MITHRA (noêl n'existait pas encore, et le pape de l'époque avait fixé la naissance du Christ en février puis en mai lors d'un concile) , ils constateraient encore que les corbeaux passent tous à "Sinistra " c'est à dire à gauche. Sinistres présages. Allons nous connaître une seconde crise financière au cours de l'été 2009 comme nous l'écrivions sur ce blog il y a quelques jours ? même Jacques ATTALI reste évasif sans pour autant écarter cette hypothèse. Le plan de relance des USA dépassera 1000 milliards de dollars, mais comparés au PIB de ce pays, qui produit 25% des richesses de la terre avec 12 500 milliards de dollars tous les ans , cette somme considérable représentera à peine 8% d'une année de production. Sans être devin, tous les économistes sérieux s'accordent à reconnaître que la contraction de l'économie mondiale devrait se situer dans certains secteurs à hauteur de 10 à plus de 30%. les conséquences sociales qui seront subies par les peuples les plus fragiles auront pour effets les révoltes habituelles que celle que la faim a toujours produites. L'europe qui marquera sa division lors de la montée en puissance de cette crise se montrera incapable de faire face de manière unie. "l'ALLEMAGNE paiera" sous entendu par la politique Européenne de notre président s'avérera un rêve fallacieux sans doute amplifié par le rejet en ALLEMAGNE de notre ex président européen. or sans les financements que seule l'ALLEMAGNE est en mesure d'avancer non pas en monnaies de singes comme en FRANCE, il deviendra évident que notre pays s'enfoncera non pas dans une crise passagère mais dans une certaine forme de faillite. les mêmes mesures que celles appliquées en 1932 seront alors évoquées puis mises en oeuvre. Abaissement d'au moins 10% des salaires des fonctionnaires et des retraités que nos caisses vides ne pourront plus honorer en raison du licenciement massif d'ici la fin 2009 mais plus encore en raison des baisses de cotisations liées aux 5 millions de chômeurs techniques que nous connaîtrons en fin d'année. Comme les malheurs n'arrivent jamais seuls, l'engagement de nos 10 000 soldats en Afghanistan ( déjà programmés début 2009) mais plus encore les frappes préventives israéliennes (déjà annoncées dans la presse de ce pays) sur les sites nucléaires IRANIENS auront pour conséquences inéluctables une série d'attentats que l'état Français sera incapable de maîtriser. Notre pays comme la majorité des pays européens a sacrifié ses moyens de défense face à l'ex menace soviétique (les dividendes de la paix si chers à FABIUS) en ignorant totalement les modes d'action de ce qu'il était convenu de nommer la guerre indirecte. Nos réserves ont été totalement supprimées, encadrements , effectifs entraînement et matériels. réservistes dont la mission essentielles était de participer à la défense opérationnelle du territoire. Avec plus de 10 000 sites sensibles (dont la destruction impacterait directement l'économie de la FRANCE, voir à ce sujet le petit exemple de la SNCF) qui imposeraient en toute logique de pouvoir disposer d'au moins 3 millions de combattants, nous ne disposons aujourd'hui de quelques 60 000 militaires du rang de notre armée de terre, sans aucune réserve du fait même qu'ils seront tous engagés sur des théâtres d'opérations extérieure. (les autres forces civiles de la police peuvent refuser légalement ce type de missions de guerre, comme cela s'est toujours produit au cours de notre histoire) l'avenir est sombre, mais les plages de COPACABANA sont si loin des préoccupations des FRANCAIS. Lu sur le blog de Jacques ATTALI "l'ANNEE T 2009 commencera avec deux seules certitudes :
cela sera l’année mondiale de l’astronomie, et celle de la plus longue éclipse solaire du 21e siècle.
A part cela, tout le reste est incertain et s’organise autour de cinq enjeux essentiels, dans l’ordre croissant d’importance :
qui gagnera les élections européennes de juin ?
Qui sera le vainqueur des élections allemandes de septembre ?
Quelle sera l’attitude des pays pétroliers face à la baisse des cours ?
Quelles seront les prochaines mauvaises surprises financières mondiales ?
Quelles seront les prochaines manifestations du terrorisme ?
On peut imaginer à partir de cela deux scénarii principaux :
Le plus vraisemblable verra le nouveau président américain réussir à financer de grands travaux publics par l’épargne chinoise et pétrolière.
L’Europe, démontrant par une campagne électorale chaotique son incapacité à parler d’une seule voix, n’attirera pas les capitaux du monde et s’installera dans la récession, pendant que les pays émergents, pris dans les rets d’innombrables manifestations de violence (en Chine, en Inde, en Ukraine, au Pakistan, en Corée, au Maghreb) verront fuir leurs capitaux et leurs élites.
Le moins vraisemblable verra les responsables des principaux fonds souverains comprendre que le déficit public américain est intenable, que le système fédéral de réserve est en faillite, que l’Amérique ne pourra jamais payer sa dette, que placer ses capitaux en bons du Trésor américain est très dangereux, que plus personne à Washington ne contrôle plus rien, entrainant une hausse du coût de la dette, une chute du dollar et une faillite de l’état fédéral, suivi d’une hyperinflation planétaire.
Pour mesurer la façon dont on s’approchera de l’un ou de l’autre de ces deux scénarii principaux, il faudra surveiller la confiance des marchés dans la capacité d’emprunt de l’Etat fédéral américain ; elle se mesure à court terme par le taux d’intérêt des bons du trésor (les T bills) et à long terme par le prix des options de vente à terme de ces mêmes bons. Plus ce prix monte, plus le second scénario devient probable.
Et ces prix disent tout : les investisseurs ont si peu confiance dans les autres placements qu’ils sont prêts à investir aujourd’hui à 0% dans des bons du Trésor américain. A l’inverse, le prix des options à terme sur ces bons ne cesse de monter. Autrement dit, l’Amérique, considérée comme bientôt en faillite, reste pourtant l’ultime placement encore acceptable. Ainsi, les marchés eux mêmes ne croient plus en l'avenir de l'économie de marché. Et pour une fois, ils pourraient ne pas se tromper. "
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