Gynécide : lâches and furious

Publié le 09 août 2007 par Croquemadame
En période estivale, chacun porte une plus grande attention à sa propre couleur de peau ou les parties dénudées des peoples sur papier glacé. Et puis, tapis dans l’ombre de certains pays touristiques, le déficit des femmes pourrait, selon Le Monde, atteindre 200 millions en 2025…

Hein ?
Le terme gynécide, généralement employé par les féministes, désigne l’ensemble des actes masculins perpétrés en référence à une tradition morale, religieuse ou ethnique. Le but ? Infliger une indélébile sanction physique ou morale, afin de bannir certaines femmes d’un rang social admis. Si aucune généralisation n’est à attribuer à une quelquonc nation dans sa globalité, l’existence de ces pratiques est tout de même à évoquer. Quant à l’auteur, il n’est pas obligatoirement inconscient de ses actes, mais son contexte local et sa pression sociétale peuvent cependant et malheureusement dicter certaines situations.
Le crime d’honneur
Certains pays islamiques (Pakistan, Egypte, Jordanie) pratiquent le meurtre prémédité pour laver le déshonneur (adultère, refus de mariage, etc). Ces crimes, couverts par les lois rigoristes, sont rarement punis dans leur lieu d’origine et considérés comme appartenant à la sphère privée. Lois civiles protégeant la vie d’un individu font pourtant parties des progrès humanistes. En outre, de nombreux mythes mettent en garde contre les proportions de la vengeance.
Enfin, en Inde, au Pakistan ou au Bangladesh, on n’utilise pas la traditionnelle lapidation, mais le vitriolage. Ces attaques populaires au produit chimique (généralement de l’acide chlorhydrique) ne provoquent pas la mort, mais une défiguration profonde échappant à toute statistique. On aura tout vu…
Le droit à naître

Le poids démographique de la Chine porte par exemple atteinte aux naissances féminines. Un contexte qui a pris une tournure singulière depuis la révolution culturelle (enfant unique). A ce propos, l’Etat chinois a rappelé dernièrement sa volonté de maintenir cette situation. La carence va également rendre difficile la possibilité de créer une famille, autant qu’elle discrédite la condition féminine. Certains pays d’Asie sont ainsi sujets à une stratégie natale : perpétuer un patrimoine, prise en charge des parents, etc. Une fille est considérée comme une charge économique. Nombreuses sont donc les histoires d’infanticides, de disparitions (26 millions en Inde) ou d’IVG à 90% de sexe féminin.
D’ailleurs, le saviez-vous ? Une prière juive du matin débute par « Merci mon Dieu de ne pas m’avoir fait femme ».
Par Samuel Degasne