Un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de l’agence spatiale américaine, Hartmut Aumann, a étudié cinq ans de données issues d’un instrument infrarouge de mesure des nuages tropicaux, phénomènes de nature à provoquer des précipitations importantes.
“M. Aumann et son équipe ont trouvé un lien très net entre la fréquence de ces nuages et les variations saisonnières de la température de surface moyenne des zones tropicales des océans”, selon le JPL, basé à Pasadena, dans la banlieue nord-est de Los Angeles.
“Pour chaque hausse d’un degré de la température de surface moyenne, l’équipe a observé un accroissement de 45% de la fréquence des nuages de haute altitude. Etant donné que le réchauffement climatique est actuellement de 0,13 degré par décennie, l’équipe en a conclu que la fréquence de ces tempêtes devrait augmenter de 6% par décennie”, selon la même source.
Source : AFP.
Crédit photo : NASA.