Nous réagissons au discours choquant du président de la République qui assimile en pratique les malades mentaux et les délinquants dangereux, et ne nous annonce que des moyens supplémentaires pour les enfermer. Il rompt ainsi avec une longue tradition historique qui cherche à "libérer les fous de leurs chaînes".
Le 2 décembre 2008, dans une enceinte psychiatrique hospitalière, se saisissant d'un crime pourtant très rare commis par un patient diagnostiqué comme schizophrène, le président Sarkozy a annoncé un plan pour la psychiatrie aux conséquences dévastatrices.
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