Nos Valeurs Communes n°2 : la mission civilisatrice

Publié le 23 décembre 2008 par Bravepatrie
Vous n'avez plus de travail ? Vous dormez dans une tente Décathlon fournie par des gauchistes ? Vous remplissez votre grille de loto au hasard ? Vous vous interdisez parfois une canette de 8.6 pour sauvegarder un peu du pouvoir d'achat de votre enfant de deux ans ?
Rendez-vous utile à la société : comme Brice Hortefeux, parrainez un allogène à l'occasion de la semaine de nos valeurs communes, événement qui fait le buzz dans toute la communauté bravepatriote. Démarchez le barbu qui fait la queue devant vous au Pôle Emploi et proposez-lui d'apprendre les rudiments de la francitude.
Si votre enseignement porte ses fruits, il consentira à son expulsion. Vous faciliterez ainsi le travail de nos policiers et vous sentirez moins coupable devant la commission de surendettement.

Qu'est-ce que la Francitude ?
La Francitude, plus qu'une carte d'identité, c'est une réaction salutaire au monde merdique qui nous entoure. La Francitude c'est tout ce qu'il reste au pauvre, comme un soubresaut de sa rude dignité gauloise.
La Francitude c'est un regard grave mais perçant vers l'horizon ; c'est le code du travail dans une main, le code de la nationalité dans l'autre ; c'est aller pointer à l'ANPE avec du Michel Sardou dans l'i-Pod ; c'est le site internet de la CAF en favoris et un abonnement à la newsletter du forum UMP. La Francitude c'est refuser l'assistanat, mais avoir la force de revendiquer courageusement ses droits en beuglant sur une guichetière de la sécurité sociale.

La chance de l'Afrique : un cadre dirigeant en puissance

La Francitude, c'est aussi la garantie d'une intégration réussie pour le chômeur de retour dans la jungle ou le désert, armé des concepts civilisateurs que tout un chacun peut lui inculquer : il deviendra assurément un winner dans son pays d'origine.

C'est pourquoi nous nous devons de partager la Francitude, et ils se doivent de l'accepter.

La tâche, il est vrai, est ardue.
Un hiatus abyssal sépare la culture de l'effort propre à l'Occident, de celle de l'oisiveté médiocre dans laquelle se complaisent ceux qui n'ont pas encore été au contact de la civilisation. Et si les fêtes sont l'occasion de célébrer l'influence de l'Occident chrétien, elles apportent également leurs cortèges de pleureuses gauchistes.
Les défaitistes tirent prétexte de ces traditions pour promouvoir leurs idées séditieuses, comme le partage ou la redistribution des richesses. Les dernières voix schismatiques de sœur Emmanuelle ou de l'abbé Pierre ont eu beau s'éteindre, la pauvreté, voire même la crise, restent autant d'arguments fallacieux dont usent les socialo-fascistes pour briser l'un des piliers de notre civilisation : la charité c'est une seule fois par an, « aide-toi et le ciel t'aidera ».
Mais les Bravepatriotes sont robustes : ils ne reculent devant aucune difficulté.

"Yeeaaaaaaaah", a déclaré Christine Lagarde

La Francitude, loin de préconiser le repli sur soi, est un effort de tous les instants en direction de sa communauté. Et le long chemin vers le salut commence par l'auto-suggestion. Christine Lagarde nous montre l'exemple, et nous invite à suivre son doigt dressé vers des lendemains qui chantent. « Think positive », a-t-elle lancé, « il est possible de passer de bonnes fêtes sans aucune perspective d'avenir ». Il est donc vain de se lamenter sur son triste sort ou sur ce « t'es vraiment qu'un sale con » qu'un anarchiste peut négligemment lancer lorsqu'il apprend qu'il n'aura pas sa PS3 pour Noël.

Voilà ce que devraient comprendre les allogènes pour montrer leur volonté d'intégrer un centre de rétention, leur ardent désir d'adopter, eux-aussi, la Francitude, dussent-ils renier leurs racines, pisser sur la tombe de leurs ancêtres, cracher sur leurs mères en se gavant de pinard et de tartines de pâté de campagne. Il en va de l'existence même du concept de Nation, qui est encore bien flou sous les latitudes les plus basses.