Mardi 23 décembre 2008
10h12 - GIHER, LE RETOUR
- société
Eh bien voilà ! le vieux crocodile ne s'est pas encore fait manger par le crabe !
Ce fut très très chaud. Quoique j'en disais, en parfaite connaissance de cause, ma survie était des plus aléatoires . Je ne vais pas rentrer dans le détail ce serait trop chiant. Comme dans le film "Match point" de Woody Allen, la balle de tennis est restée en équilibre sur la tranche du filet, elle a hésité et finalement est tombée du bon côté. J'ai eu de la chance, en ayant suffisament de volonté pour mettre oeuvre tout ce que je pouvais faire de positif pour moi-même ; j'ai eu de la chance de choisir sans le connaître un chirurgien d'exception, un homme qui m'a considéré comme un autre homme mais en difficulté et non pas comme un tas de boyaux. C'est plus rare que ce que l'on peut imaginer ; j'ai eu de la chance de m'apercevoir de la catastrophe par hasard et juste à temps ; j'ai eu de la chance enfin d'avoir été très entouré et soutenu par les miens, les amis, les connaissances et vous amis du blog connus et inconnus qui m'avez envoyé des messages dont je vous suis sincèrement reconnaissant et qui m'ont beaucoup ému. Une des leçons que j'ai tiré de cette histoire et surtout de ces cinq dernières semaines difficiles , c'est de travailler encore et toujours à relativiser les évènements et à ne pas confondre le secondaire avec l'essentiel et qu'être vivant et en bonne santé doit replacer les petits soucis quotidiens au niveau de ce qu'ils sont : de la roupie de sansonnet !
je vais vous raconter une histoire issue du film iranien " Le Goût de la cerise". Un homme dit à son médecin que lorsque il touche sa jambe il ressent une douleur terrible, la même chose avec son ventre, sa tête etc. Il dit: "j'ai sûrement un cancer généralisé" . Le médecin lui répond : " Vous n'avez rien, juste un doigt cassé !"
Les analyses politiques ce sera pour plus tard.
Amitiés
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