Formation chez les pompiers

Publié le 23 décembre 2008 par Tripuniforme

Dimanche, j'étais en formation toute la journée à la caserne de pompiers de Béziers. Voici mon compte-rendu de ma journée, bonne lecture.

Tout avait commencé en septembre. (on clique pour lire la suite)

http://monjournaldebord.midiblogs.com/archive/2008/09/21/pompiers.html

On m'a contacté, et on m'a dit que la formation au PSC1 (prévention et secours civique de niveau 1) se ferait le dimanche 21 décembre. J'ai confirmé que j'étais intéressé. Cela durait de 8h du matin à 19h. Je suis allé à la loge, et on m'a dit d'aller dans le hall. Je suis entré, et je me suis présenté, c'était justement le formateur (JL M). Je lui ai montré mon diplôme de 2004, j'allais faire la totalité de la formation et pour moi ça allait être un recyclage. Nous étions 6 stagiaires, 3 femmes et 3 hommes. Dés le début j'ai vu que c'était décontracté. Nous devions suivre un certain nombre de modules, avec théorie et pratique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais la théorie m'est revenue. J'ai voulu me recycler d'abord pour mettre à jour les gestes, et, ensuite, aussi pour apprendre les nouvelles méthodes enseignées (dont l'utilisation d'un défibrillateur).

Ce qui m'a plu, c'est que c'était vraiment pratique comme formation. Nous avons tous participé, c'était une évaluation permanente. Nous étions timides au début, mais au fur et à mesure que la journée avançait, on s'est détendu. Il fallait une victime et un sauveteur (je mets au masculin, mais c'est le terme générique). J'ai donc fait les 2 rôles. J'ai été volontaire à de nombreuses reprises pour être « la victime » , pour mettre en scène la théorie.

Un exemple : victime allongée, inconsciente, mais qui respire, dans un local avec chaudière défectueuse : pour montrer le dégagement d'urgence. Il faut prendre par les chevilles, ou par les poignets. Avec mon petit gabarit, ça a été aisé de me dégager d'urgence... Quand on pratique, ce sont des automatismes ensuite. Je me suis aperçu quand j'ai été le sauveteur qu'il me faudrait me faire aider de quelqu'un d'autre...

Autre exemple : la victime s'étouffe, j'ai fait « la victime » pour faire voir la méthode de Heimlich (compressions abdomidales). J'ai même fait voir mes plaquettes de chocolat (sourire : j'en suis fier, le moniteur de gym nous fait bien travailler, n'est ce pas Maryse?) pour montrer l'endroit exact où placer le poing (au creux de l’estomac, au dessus du nombril et en dessous du sternum).

Dernier exemple : pour les plaies simples, ou les brûlures, j'ai aussi fait « la victime » : à savoir qu'il faut passer (dans le cas précis) la main sous l'eau et laisser couler.

J'ai vraiment apprécié d'apprendre à utiliser le  DEA : Défibrillateur Automatique Externe (nous avions un DSA défibrillateur semi automatique). Il faut poser les électrodes, brancher, et suivre les consignes que la machine nous dit. Cela peut sauver des vies, allié à un massage cardiaque et des insufflations.

J'ai croisé quelques pompiers lorsque nous changions de salle, ou quand j'étais dans le couloir. Je n'en connaissais aucun, certains nous ont parlé, en nous demandant si ça se passait bien. Ils s'intéressaient à ce qu'on faisait. Je reconnais que c'était bien de faire la formation en une journée, c'est assez fatiguant quand même.

Une grand merci à JL M. pour ta disponibilité. Tu as su nous transmettre la théorie et la pratique, avec beaucoup d'humour. Nous avons réussi tous, et sommes des sauveteurs maintenant!

Pour aller plus loin : Référentiel National - Compétences de Sécurité Civile (on clique)