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Marie Grégoire persiste et signe, avec son acolyte Benoît Bouchard

Publié le 22 décembre 2008 par Hugo Jolly

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Marie Grégoire et son acolyte Benoît Bouchard n’en démordent pas et imputent aux travailleurs, la responsabilité de la mauvaise gérance d’une entreprise privée, soit celle de General Motors.

Sans farce, croyez-le ou non, Marie Grégoire, avec l’appui d’un ancien ministre conservateur, a répété sur les ondes de RDI -Une tribune qu’on lui a accordé annuellement avec le «débat des ex», qui n’est point un débat, mais une saoulerie de gens bien d’accords sur le capitalisme. - que les travailleurs se retrouvaient tout autant responsables des déboires de la compagnie et qu’ils devaient donc, y mettre de l’eau dans leur vin, parlant là des avantages sociaux que les prolétaires ont gagné au bout de luttes acharnées.

Mais si, comme madame Grégoire le prétend, les travailleurs sont autant responsables et donc, doivent se serrer la ceinture comme la bourgeoisie –ce qui est vite dit, puisque la bourgeoisie a empoché des millions-, pourquoi donc ceux-ci n’ont-ils pas eu droit de profiter allègrement des bénéfices apportés par leur force de travail, ajoutée aux capitaux de la bourgeoisie concernée, je parle ici des recettes produites, de la «PLUS-VALUE»?

S’ils sont assez responsables pour se taper les coupures, les prolétaires de GM sont donc également assez responsables pour diriger et gérer l’entreprise, non? N’est-ce pas ici, un peu contradictoire? Un peu comme la fameuse répression que proposait Stephen Harper sur les crimes commis par des mineurs. Le faiseur de coup d’État, de torture et le défenseur de dictature qu’il est, omettait d’avouer que ces mêmes mineurs, devraient donc avoir le droit de vote, d’acheter de l’alcool, bref, d’agir en adulte averti comme les lois le stipulent.

Madame Grégoire ne me surprend guère ici, encore moins son acolyte d’expérience. Parce que leur parti respectif, du moins leur ancien parti, défendent également ce genre de coupures, lesquelles sont généralement concentrées et dirigées vers les prolétaires, à défaut d’éternellement défendre la bourgeoisie, ces fameux riches que madame Grégoire nous accusait de culpabiliser.

Il n’est pas non plus surprenant de les voir muets sur l’aide aux entreprises privées, car il s’agit tout de même de la bourgeoisie que l’on sauve ici. Sinon, bien d’autres solutions s’offrent à nous, autres que celle envisagée et mise à l’avant par les conservateurs.

Pourquoi ne pas nationaliser ces compagnies qui feront faillite –la faillite est une chose tout à fait normale dans un système capitaliste, il fallait l’envisager et s’y préparer depuis déjà plusieurs années- et en faire des bastions canadiens, québécois dans notre cas. Une fois nationalisées, ces usines pourraient se voir dirigées par des élus –d’après leurs compétences-, ou par des conseils ouvriers tout aussi compétents et informés.

Par exemple, au Québec, nous pourrions lancer un projet de voitures électriques nationales, ce qui ne serait pas si difficile quand on sait qu’Hydro-Québec s’y affaire déjà.

Je vois déjà les septiques me dire que cela n’avancerait à rien, que la compétition a fait ses preuves, etc.. Je leur rappellerai que leur modèle nous a mis exactement là où on est aujourd’hui, c’est-à-dire à la merci des bourgeois. Mais encore, la compétition n’est pas indissociable du PRIVÉ, tout au contraire. Il ne s’agit en fait que d’un conditionnement tout autre que l’actuel. Le choix d’un projet serait fait en constat avec l’environnante situation, par exemple, le réchauffement climatique.

Et cela ne pourrait qu’être bénéfique pour les québécois, à défaut de proposer des solutions désastreuses pour les prolétaires, quand c’est en fait toute la faute des gestionnaires, donc ici des bourgeois!

  

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