Sommes nous si impuissant que ça ?

Publié le 22 décembre 2008 par Hugues-André Serres

Sommes nous si impuissant que ça ?

La réponse est NON ! Pour celui qui sait, qui est conscient de tout ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir. Des intérêts de chacun face à ce même pouvoir, on peut facilement et logiquement se demander s’il nous reste encore une chance pour éviter l’inévitable ? Cette question trouve sa réponse non pas dans le groupe, mais au point de vue individuel face a ce même groupe. Je m’explique. Tout mouvement contestataire de groupe sera irrémédiablement anéanti avant même qu’il est le temps de se former. Celui qui est CONSCIENT sait cela. Et pour celui qui a encore le réflexe de réfléchir un peu, inutile d’être un génie pour le comprendre. La transformation en vue de la Résistance NON-VIOLENTE, ne pourra se faire sur le court ou long terme qu’au niveau individuel, directement ! Tout ce qu’on nous bassine avec les syndicats, les groupuscules alter Mondialistes etc. N’est là uniquement dans le but de noyer le poisson. Le changement devra se faire grâce à la conscience et en fonction de notre métier. (Du chômeur au PDG) De nos responsabilités et de nos moyens d’actions face aux situations qui nous paraissent injustes, ou hors de propos vis-à-vis d’une condition dans laquelle nous sommes confronté de près ou de loin. C’est le début d’une prise d’action consciente et individuelle pour la désobéissance civique. Et cela quel que soit notre profession !

Le souci lorsque nous vivons une situation difficile, c’est que nous nous positionnons toujours vis-à-vis d’elle, jamais au-dessus. Nous ne prenons pas le temps de l’observer suffisamment sous un autre angle. Ce qui fait que nous nous laissons happer par l’émotionnel qui en découle. Au lieu de tranquillement l’étudier en vue de sa résolution. A nouveau la composante peur entre en ligne de compte pour venir nous pourrir la vie. En fait, ce n’est pas tout à fait comme cela que nous devons le voir, mais plutôt comme une situation évolutive en vue de nous grandir. Or comment dépasser la peur lorsque celle-ci advient ? Première condition : Se poser. Seconde condition : Relativiser. Troisième et dernière condition : Agir ! Entre la première et la dernière condition il y a toujours la source mystère, l’inconnu qui entre en ligne de compte. C’est cet invité mystère qui en quelque sorte va nous aider à nous sortir du mauvais pas. Mais pour cela encore faut-il avoir la foiLa foi est création, tandis que tout ce qui ne l’est pas est là pour nous faire chuter. Or la chute n’est pas grave, c’est juste une perte de temps… Nous croyons que pour aller du point A au point B ça va aller très vite. Alors que parfois il ne nous faut pas hésiter à passer par le point C. Qui, lui n’est pas forcément moins lent à atteindre que de passer directement de A à B. (Voir la vidéo ci-dessous) Tout est relatif !

L’inconvénient pour la majorité d’entre nous c’est que nous agissons sous l’impulsion de ce que notre peur nous fait voir. Pour atteindre le point B en partant du point A, l’action à accomplir c’est forcément tout droit soit AB ! Il en est de même au niveau spirituel sauf que la source Temps est autre. Exemple : Si nous décidons de passer une matinée au lit, le temps nous paraît se dérouler plus vite que si nous la passion à méditer. À la différence près que si nous restons couché, pour le commun des mortels c’est une perte de temps. Il vaudrait mieux méditer ou travailler. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas totalement vrai aussi. Tout est relatif encore une fois. Nous pouvons trouver en rêve ce que nous cherchions. Nous pouvons également trouver la solution au Travail, ou grâce à la méditation. L’essentiel, c’est de s’écouter sans qu’entre en ligne de compte le facteur CONDITIONNEMENT. Or pour les trois quarts d’entre nous c’est toujours ce même conditionnement qui nous fait sortir de nos objectifs, et donc dévier de notre voie. Transposer à la société, c’est le groupe vis-à-vis de l’individuel. Ou encore l’individuel vis-à-vis du groupe. L’essentiel étant de toujours s’écouter, même si cela peut porter à critiques ou incompréhension par rapport à notre entourage. La plus grande passivité c’est la plus grande activité. Tout dépend toujours du comment on se place et dans quels buts nous agissons ainsi. Le Relatif ne doit pas imposer à l’ultime. Par contre l’ultime peut proposer au Relatif. Qu’est-ce qui est le plus juste : Imposer ou proposer ? Tant que l’homme n’aura pas réglé ce problème fondamental en lui au vue de sa position dominante ; qu’il croit comme tel du fait du pouvoir, de la hiérarchie. Il ne fera que reproduire des actions dominantes retardant de se fait sa propre transformation, sa propre évolution et dont la cause est sa propre peur face à l’inconnu. Voilà une des Raisons supplémentaire qui me fait dire que le pouvoir et ce qui va avec n’est et ne peut être que le résultat d’un esprit malade. À l’image de ce qu’il combat ou défend. À nouveau, tout est relatif ! Ce qui hier nous paraissait une faiblesse au vue de notre condition de simple homme ou femme, se transforme aujourd’hui, avec le recul nécessaire en une force indestructible : l’Amour découlant de notre compréhension non-violente

Il y a un second sujet qui fait suite à ce texte c’est le positionnement Intellectuel de l’homme moderne face à l’inévitable évolution.

Il y a deux formes de pensées ; la première étant l’intellectuelle Relative (La pensée scolaire) et la seconde, l’intellectuelle Ultime (L’universelle découlant de l’expérience). Notre société favorisant la première vis-à-vis de ses Intérêts sur le court, moyen ou long terme au détriment de la seconde reconnaissant en cette dernière que futilité et perte de temps, donc forcément d’argent. (Revoir le cercle des poètes disparus). Le conditionnement de nos enfants étant la condition sine et qua non du prolongement donc de la reproduction perpétuelle de nos erreurs passées se traduisant concrètement et avec comme conséquence immédiate la crise mondiale actuelle. Cette crise ne se calmera pas, elle va perdurer. Et comme nos valeurs sont dictées par l’argent et les profits, face aux pertes qui vont s’accumuler et s’accroître dans les semaines et les mois à venir l’état va être confronté à un choix crucial pour notre avenir à tous. Soit il redistribue et change, soit il s’entête à poursuivre dans la même voie alors qu’il a aujourd’hui les preuves irréfutables et indéniables de ses erreurs passées. Le peuple n’est pas responsable de la crise. Ce n’est donc plus à nous de porter le chapeau, mais aux seuls responsables d’une telle débâcle et d’où le mal est arrivé : Les banques sous couvert et avec la complicité de la finance internationale. C’est donc aux états d’Europe et du monde de reprendre le pouvoir sur la création monétaire en vue de faire ce qu’ils auraient toujours du faire. Redistribuer l’argent au peuple, puisque c’est lui qui produit la richesse, non les banques qui ne nous conduisent qu’à l’appauvrissement constant depuis des générations et des génération afin de s’enrichir entres elles ; affaiblir les états par la dette, pour tout compte fait nous conduire que dans une seule direction : le chaos ! Un être responsable ou à moins qu’il soit fou n’a pas d’autre choix que de dire STOP en embrayant séance tenante sur la voie du changement. Ses actions politiques seront retenues par l’histoire et il sera jugé en tant que tel le moment venu. Non pas par Dieu, mais par les hommes comme lui-même a su le faire à différentes périodes de l’histoire lorsque ses intérêts étaient en jeu. (Enfin, je veux dire les intérêts des banquiers au moyen des Guerres…)