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Filtre moi, I’m famous

Publié le 22 décembre 2008 par Lilzeon

Citoyens ! Non il ne s’agit pas de café. Il s’agit de bruit, de data, des millions de ressources qui remontent à nos yeux devenus oreilles sur twitter, sur les statuts Facebook ou sur les alertes Google. Mais comment fait-on ?

On avait dit qu’il y avait un déséquilibre entre l’ensemble des data disponibles et notre capacité à les traiter. David Armano parle de “people-powered algorithms” :

Au sens où les oreilles et la capacité de synthètiser les signaux intéressants du web et au-delà sont partagés entre une petite communauté de “hubs humains”. Ce que ne dit cependant pas ce schéma :

  • que faire quand la taille critique des “hubs humains” devient elle-même trop compliquée à gérer ? Passe-t-on dans une logique de CRM ? Mais alors comment “suivre” et ses contacts et ses sources d’information ? (j’ai un vrai problème sur twitter par exemple…)
  • doit-on spécialiser la façon dont on agrège les contenus ? Dès-lors, comment faire de ce système de filtres un outil grand public et bon esprit ?
  • le “bruit” permet-il vraiment de récupérer tout le contenu utile ? je pense à l’ensemble des sources du “passé” qui peuvent avoir une vraie force, mais qui n’est pas intégré dans cette logique

Jean-Luc Raymond a une analyse intéressante :

“Ne pas rester confiné dans un bruit permanent est un enjeu tout comme reconstruire du sens qui ne soit pas uniquement synonyme de visibilité ou d’attention permanente.”

Et donc devoir se réapproprier une storyline cohérente, influencée certes par nos rencontres et par les réflexions exogènes, mais qui reste nôtre.


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