Magazine
Le Pic de la crise est devant et non derrière nous , Madame la Maquise. Nous sommes certes dans une phase de convalescence de la crise financière internationale de septembre 2008. L'essentiel a été sauvé jusqu'ici certes, mais à crédit car peu d'argent a jusqu'ici été injecté dans l'économie mondiale si ce n'est de sommes virtuelles pour garantir les échanges inter bancaires. Certains avec démagogie comparent ces sommes virtuelles en faisant croire au peuple qui ne comprend rien qu'il devient indécent d'accorder des centaines de milliards aux banquiers et que rien ne puisse être distribué aux salarié de nos pays occidentaux. Ces sommes n'existent pas et l'injection de finances qui s'avéreraient nécessaires deviendrait des prêts dont , les intérêts très lourds plomberaient demain de nombreuses banques nationales. Certes l'état aurait pu entrer au capital de ces banques privées comme l'a fait le gouvernement du royaume uni, mais cette possibilité demeure dans l'arsenal du gouvernement français dans les prochains mois dès lors que la prochaine crise financière apparaîtra au cours de l'été 2009. (Entrée au capital non seulement ds banques mais plus certainement dans celui de nombreuses sociétés dont le gouvernement Français n'aurait jamais du perdre le contrôle) La FRANCE comme d'autre pays s'enfoncera dans la crise en raison même de la contraction de l'activité mondiale. souhaitons seulement que celle ci ne dépasse pas 10% contrairement aux espérances sans fondement de nos dirigeants et spécialistes de BERCY qui annonce avec méthode comme COUE, qu'elle serait inférieure à 1%. Est ce sérieux de nous faire prendre des rêves pour des réalités? La guerre économique qui s'annonce fin 2009 et surtout dans les années qui suivront jusqu'en 2012 et sans doute jusqu'en 2015 ne pourra être gagné par ceux qui s'y seront préparés aujourd'hui. Est ce le cas de la FRANCE ? Que nenni, nous entrons dans une spirale d'accroissement de nos dépenses de fonctionnement, sans pour autant accroître nos ressources qui fonderont comme neige au soleil. Nous préparons l'avenir comme un automobiliste qui conduit en ne regardant que son rétroviseur. Le chômage qui atteindra 3 millions de personnes fin 2009 et donc plus de 6 millions de sans emploi en y incluant les inscrits de l'ANPE non indemnisés ou en fin de droit. Le chômage technique risque même de concerner jusqu'à 5 millions de nos salariés grevant ainsi le moteur de la consommation intérieure. Le manque à gagner de nos ressources fiscales liées directement à la baisse d'activité prévisible à 10% (et NON 1%) soit 200 milliards d'euros de PIB et donc près de 60 milliards de manque à gagner pour le budget, y compris 15 à 20 milliards pour le budget de la sécurité sociale et les assedics qui rémunère les chômeurs (officiels ceux comptabilisés par les critères du BIT). Le déficit de l'état dépassera plus de 100 milliards fin 2009 aux quels il conviendra d'ajouter plus de 70 à 100 milliards de déficits der notre balance commerciale à mettre en perspective avec les 70 milliards réalisés fin 2008 (record historique pour la France) . Chacun des grands pays occidentaux se concentrera que sur son sort. l'utilisation du change permettra aux USA en particulier d'abaisser le cours du dollar en nous privant nous européens de tout marché à l'export. la dernière baisse de la FED ou de la banque d'Angleterre nous indique clairement quelles seront les méthodes utilisées dès maintenant et jusqu'à ce que la crise soit jugulée. le chacun pour soi malgré les palabres feutrés et diplomatiques du G 8 ou G 20 deviendra une constante comme cela fut le cas de 1930 à 1939. La FRANCE qui vit à crédit mais essentiellement dans son fonctionnement a un handicap incroyable à surmonter. Sans anticipation de l'avenir, sans préparation du pays à la sortie de crise, nous nous enfoncerons de manière inévitable dans la spirale de la faillite définitive du pays. L'heure est grave, la vérité doit être portée à la connaissance de tous; l'objectif stratégique de sortie de CRISE du pays doit être partagé par l'ensemble des acteurs économiques du pays sans aucune exclusive. Il appartiendra cependant pour être crédible de traiter en priorité la désespoir des plus fragiles de notre peuple qui seuls ne peuvent attendre du fait même qu'ils se trouvent en survie sociale depuis trop longtemps. au risque alors d'une répétition des jacqueries de notre Histoire.