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Nos Valeurs Communes n°1 : les bornes, les frontières

Publié le 22 décembre 2008 par Bravepatrie
Cet article ouvre la Semaine de Nos Valeurs Communes.
« [T]rès sensibilisé[e] aux problèmes des nouvelles techniques [1] en matière d'information et de communication » [2], la ministre du Logement et de la Ville Christine Boutin a lancé la semaine dernière le site Nos Valeurs Communes, dont l'ambition est d'écrire sous une animation flash remplie de sympathiques individus blancs comme ils faut « un grand texte collectif pour définir les valeurs qui [...] rassemblent » les Braves Patriotes et les enfants de la Diversité.
Gardien sur le web des vraies valeurs depuis la cooptation des idées de l'extrême-droite par la droite parlementaire en 2002, Bravepatrie.com se devait de participer à l'effort gouvernemental et lance à son tour la Semaine de Nos Valeurs Communes.

« Crise économique, Marseillaise sifflée, tombes profanées,... Nos certitudes, nos meilleurs « placements » se trouvent soudain ébranlés.
Plus que jamais, il est indispensable de réaffirmer les valeurs que nous partageons et qui définissent notre appartenance à notre pays.
»
Christine Boutin, Nos Valeurs Communes

Ce cri du cœur est un semi-aveu d'échec. En décembre 2008, dans la patrie des Droits de l'Homme, dans le pays qui accueille à bras ouverts les opprimés du monde entier, il faut encore tout leur montrer.
Chacune de nos valeurs fondamentales se doit de leur être inculquée, illustrée, et le cas échéant d'être soumise à un examen éliminatoire.
Ici, à Bravepatrie.com, nous avons décidé de contribuer à l'effort pédagogique de lutte contre les responsables de la crise économique, en expliquant, dans un langage simple, la première des valeurs qui définissent notre appartenance à notre pays.

Les frontières

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The final frontier : un plan B pour les enfants de la Diversité en mal d'intégration ?

On est d'un côté de la frontière, ou de l'autre.
Si l'on est de ce côté-ci, il faudra peut-être présenter un justificatif. Si on est de l'autre, on n'a probablement pas vocation à la traverser.
La France a souffert pour obtenir ses frontières : plus de douze siècles de conflits tumultueux, souvent avec les Boches, lui ont permis d'acquérir la sympathique silhouette que nous lui connaissons aujourd'hui, à l'exception peut-être de la Gironde qui tire la tronche, mais les hommes-grenouilles sont super balaises et nous avons sur ce front-là atteint un modus vivendi stable depuis des générations.
Par respect pour le sang versé, la France tient énormément à ses frontières. Le concept est subtil, et n'existe pas dans la savane, mais pour nous il est très important.
Nos frontières sont matérialisées soit par des lignes de couleur quand on les regarde accroché à un train d'atterrissage, soit, au sol, par de grosses pierres blanches alignées le long de ces lignes de couleur.
Il y a parfois du rouge en haut de ces pierres, mais vous imaginez bien qu'après douze siècles de conflits tumultueux ça prend du temps de tout nettoyer.
Il n'est pas possible de poser ces pierres dans la savane, car l'herbe y pousse dru et les recouvre vite, et il y a des lions. Mais nous, nous avons des tondeuses à gazon qui permettent de bien les dégager autour des oreilles. Nous appelons ces pierres des bornes.

Les bornes

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Des papiers en ordre peuvent aider les autorités à vous remettre sur les rails.

L'un des jeux préférés des petits Français est le jeu des Mille Bornes. Il s'agit d'un jeu de cartes dans lequel on doit collectionner des bornes, mille pour être exact. Ce jeu apprend très vite aux enfants à respecter les bornes.
D'où l'expression Ne pas passer les bornes, qui signifie conserver un comportement digne, responsable et poli. Y aller mollo sur le destroy.
Par exemple, écouter Chopin en sourdine chez soi est clairement du bon côté des bornes. Magic System à fond, non.
En cas de doute, si vous vous sentez désemparé, si vous ne savez plus très bien où vous en êtes, nous vous conseillons d'écouter les conseils avisés des gens en uniforme (l'uniforme est en général le signe distinctif des personnes qui obéissent à une autorité sage et suprême : la police, les prêtres, les facteurs ou les Boches, mais cette fois-là ils combattaient le bolchevisme). Montrez-leur vos papiers, et ils vous diront quoi faire dans un langage simple que vous serez en mesure de comprendre.
Il y a de toute façon fort à parier qu'ils détecteront votre désarroi et qu'ils viendront spontanément à votre secours.

Les bornes françaises sont nombreuses, mais frappées au coin du bon sens. Vous ne devriez pas avoir trop de mal à les assimiler.
Ainsi, nous n'avons pas plusieurs femmes. Ou en tout cas pas plusieurs sur le même continent. Une à Paris et une à New-York, à la rigueur, mais plus ça fait vite désordre.
De la même manière, nous évitons d'importuner nos voisins de palier avec des odeurs d'épices dans la cage d'escalier. Nous faisons du pot au feu à la place.

Bien entendu, nos bornes bougent de temps à autres, mais c'est parce que la France est un pays moderne qui sait aller de l'avant, tandis que l'homme de la Diversité est lui plutôt tourné vers son passé.
Nos frontières, en revanche, sont intangibles, et vous devriez avoir maintenant compris que nous ne laisserons personne déconner avec.
Une fois cette valeur fondamentale de la République Française acquise, vous aurez fait un grand pas vers l'intégration. Grâce à ce petit effort, c'est ensemble que nous pourrons espérer voir nos tombes respectées, notre hymne national applaudi par une foule en délire et la crise économique repartir toute penaude là d'où elle vient, dans un pays avec un président Noir.

A demain pour une nouvelle Nos Valeurs Communes.


[1] Oui, Madame Boutin, les nouvelles techniques sont un problème.

[2] Novembre 2006 chez Karl Zéro.

Vous souhaitez participer au redressement national et contribuer à la Semaine de Nos Valeurs Communes ? Consultez le site Nos Valeurs Communes pour tout savoir !

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