Une lectrice du Toupin me demande depuis quand il n’y a plus de crèche vivante à Ampus. Je ne peux répondre sûrement à cette question , mais je pense que la crèche vivante de 1998 est l’une des dernières , sinon la dernière. Il y a eu des velléités ensuite mais qui n’ont pas débouché sur du positif. Pour réussir , il y faut une personne comme l’était Agnès Tenteniez.
J’ai retrouvé un Toupin-papier de 1997 dans lequel Nicole Hindry lui rend hommage. Je vous recopie textuellement l’article écrit après le décès d’Agnès.
“Ma chère Agnès , Je m’adresse à toi tout simplement car tu es là, à mon côté et le seras toujours. Tu as donné tout ton amour à notre village, ton dévouement s’est avéré sans limites. A propos des problèmes les plus divers , on entendait : “Il faut demander à Agnès Tenteniez, elle trouvera une solution”, “Elle le fera elle-même”, “Elle consacre tout son temps pour aider” et c’était tellement vrai.Sous , parfois ,un aspect quelque peu sévère, austère même , un sourire soudain découvrait toute ta générosité , ta compréhension des problèmes les plus délicats, et ton dévouement sans limites, j’y reviens toujours!Même très fatiguée , ces derniers temps, tu avais beau déclarer: “Cela, je ne peux plus le faire, c’est dit , je ne le ferai pas”. Mais qu’arrivait-il ? Tu le faisais quand même, ou , en tout cas, tu aidais au-dessus de tes forces comme , par exemple , pour l’énorme travail de préparation de la crèche vivante de Noël , toujours si réussie !Quel travail n’as-tu pas accompli à la bibliothèque ! Combien de malades es-tu allée visiter à l’hôpital ! Et toute l’aide apportée à l’église ! Et ta si jolie idée de donner une fleur à chaque enfant lors de la rentrée des classes.
Il faut que je dise aussi la joie que j’ai eue à te faire découvrir l’Italie. Je me souviendrai toujours de ton profond bonheur à Assise, patrie du “poverello” que tu aimais tant ! Et plus tard , en allant moins loin , à la découverte de notre si bel arrière-pays. Quel enthousiasme et quel bonheur tu montrais pour ton pays d’adoption (Agnès était Belge). Les premiers bénéficaires de cette “adoption”, ce sont nous tous d’Ampus, mais avons-nous su te le dire, te remercier suffisamment ? Pas assez , sans nul doute.
Tu rêvais , je le sais , que , nous les habitants d’Ampus , formions une vraie communauté vivante, active , que nous soyons toujours prêts à nous soutenir les uns les autres. Puisses-tu voir ton souhait se réaliser , depuis ta retraite céleste.
Ce n’est pas un adieu, mais un au revoir. Nous ne cesserons pas de communiquer avec toi.” Nicole Hindry, femme de Geoff Hindry créateur du Chemin de Croix
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