Vélo actif

Publié le 21 décembre 2008 par Jfa

Une étude sous l’égide du groupe Chronos sur le développement du vélo, alternative et complément aux autres modes de transports urbains et développe le concept de “vélo actif”.

Au delà d’une pratique hygiénique, le vélo est un mode de transport éco-responsable, améliorant l’accessibilité à la ville, économique, pratique. Se pose au premier chef le problème du partage de l’espace et celui de l’organisation des intermodalités..

Pour l’étude, “il s’agit autant de sécuriser les voies dans lesquelles circulent les cyclistes que d’intégrer le vélo parmi les autres modes de transport”. Il s’agit aussi de régler les problèmes de stationnement (sûreté, accessibilité, légèreté) et des services qui lui sont nécessaires (consignes, réparation et location de vélos, automates d’accessoires vélo, vélo à assistance électrique, …).

“Pour des trajets de moins de 10 kilomètres en milieu urbain, le vélo est meilleur que l’auto. Léger et souple, il s’accroche partout et fluidifie le porte-à-porte. Le vélo rime avec le principe de certitude (arriver à l’heure). Faire du vélo, c’est prendre le temps d’aller vite. Le vélo s’extirpe des difficultés du milieu urbain, évite les affluences, emprunte des raccourcis, organise les rabattements. Le vélo a priori, c’est l’apaisement de la circulation et des trajets. Le vélo, c’est aussi un gain de place dans la rue et en circulation. Il contribue à l’émergence de nécessaires civilités”.

Le constat: “c’est à vélo qu’on est le plus gêné par les autres modes de transport” oblige à penser l’ensemble du dispositif de mobilité en intégrant ses usages, notamment la protection de ses usagers.

L’étude relève les innombrables incivilités existantes des usages, notamment celles entre automobiliste et cyclistes, mais aussi entre cyclistes et piétons et envisage la mise en place de “codes de la rue” qui ont fait leur preuve en Belgique et sont expérimentés à Bordeaux.

Un constat: “Moins on fait de vélo et plus on désire de pistes cyclables”. “Pourtant, quand on a l’habitude de circuler en ville à vélo, les pistes cyclables ne sont pas évoquées comme la solution miracle: 54% des utilisateurs réguliers et 59% des hypermobiles réguliers préfèrent la cohabitation des modes dans l’espace partagé aux pistes propres”.

L’étude insiste sur la nécessité de parkings multiples, sur la sûreté de ces stationnements, et la nécessité de “consignes”: “permettent aussi d’alléger le cycliste en lui permettant de stocker certaines affaires”.

En conclusion, l’étude relève la nécessité d’intégrer ce mode de transport dans le système général des transports et à quatre niveaux: territorial, opérationnel, en termes de services et cognitif: “l’inscrire dans l’esprit comme un mode actif”.

- Le chanoine Sarkozy et la laïcité. Sur Profencampagne. 

- En finir avec le délit d’outrages. Sur le site de la LDH.

- Selon que vous serez puissant ou misérable. Sur “Paris est sa banlieue”.

- Les scènes (Photo + vers) d’Aazzoo.

- “France 2, France 3, jamais sans Nicolas”. Rue 89.

- Le coup de gueule de G. Filoche. Au fait n’était-ce pas N. Sarkozy qui voulait dépénaliser les délits financiers ?