Mon cœur est déjà parti, emportant mes idées et mes rêves aux Marquises.
Le jour, je boucle, j'organise mes dossiers, la nuit je tourne mon film. J'entends les voix de mes personnages témoins, je sens l'humide chaleur sur mon visage, le parfum du pani (monoï) que ma mère prépare dans son jardin. Mes rêves ont pris cette teinte insulaire si difficile à défaire... Je chéris la patience car elle se fait rare en cette fin d'année...Je suis comme le cheval qui veut s'ébattre dans son champ préféré avant la grande course. Bientôt les jours grandiront mais si près de l'équateur, je m'en moquerai...j'aime déjà les images que nous allons tourner...et les mots qui vont les enrober...