(photo : Les dessous de Damas)
Attention, ne vous fiez pas aux apparences. Sous le voile austère de certaines femmes de Damas se cache bien souvent de la dentelle sexy à faire rougir les plus pudiques d'entre nous. Et oui, dans l'intimité des chambres à coucher, nos consoeurs syriennes sont de coquines coquettes.
Que diriez-vous d'un string au goût de Nescafé, d'une culotte ornée d'un canari tout jaune qui se met à chanter si vous le caressez, ou encore du soutien gorge dont on remonte les balconnets à la façon d'un rideau de théâtre ?
C'est bien ce que l'on trouve dans certaines boutiques de dessous chics de la capitale syrienne. Et qui ont pignon sur rue ! La preuve en photos sur ce blog, avec quelques exemples de véritables spécimens rapportés tout droit de Damas.
En Syrie, ces petits objets de libertinage, qui rappellent les gadgets racoleurs de Pigalle, sont parfaitement licites. Ils représentent même, bien souvent, un « must » dans les trousseaux des futures mariées... A discuter avec nos consoeurs syriennes, on comprend vite que les dessous affriolants sont une composante importante des préparatifs prénuptiaux. Quelques jours avant les noces, les cousines, les tantes, et les amies proches se pressent à la porte de la future mariée pour lui offrir de la lingerie... afin qu'elle se fasse belle et désirable pour son bien aimé.
(photo : un spécimen "bucolique" tout droit rapporté de Damas)
« L'objectif n'est pas caché : plaire au mari pour qu'il évite d'aller se divertir ailleurs ! Résultat : la créativité n'a pas de limite », remarque la créatrice de mode Rana Salam, qui vient de sortir aux éditions Chronicle Books, un savoureux petit livre sur les mille et un secrets de la lingerie syrienne (« The secret life of syrian underwear »).
En matière de dessous chics, les Syriennes sont d'ailleurs loin d'avoir le monopole de l'excentricité. Sur les six ateliers de Damas spécialisés dans la lingerie coquette, une grosse partie de la lingerie est exportée... en Arabie saoudite.
(photo : un des nombreux modèles qu'on retrouve dans le livre "The secret life of Syrian underweard, de Rana Salam).
Un petit détour par le Bazar de Téhéran, dans la République iranienne des mollahs, permet, également, de remettre les pendules à l'heure. Là bas, les clientes ont l'embarras du choix : nuisettes à pompons, jarretelles en dentelle, culottes violettes à frou-frou, chemises de nuit transparentes bordées de plumes.
Le nec plus ultra ? Le string qui arbore la photo de Barbie, la poupée maudite des ayatollahs ultra-conservateurs de la ville sainte de Qom....