Un beau texte de Jean-Jacques Goldman en hommage au cinéma :
J'ai fais des mètres, des kilos de réel
J'en bouffe du cartésien
Des jours et des nuits sans virtuel
Vrai, du sûr et certain
Mes rues sont bien droites et toutes m'emmènent
Où les plans l'avaient prédit
Mes heures tournent sans mise en scène
Ainsi s'efface ma vie
Quand je pousse cette porte
Ticket pour un moment
Une porte où d'autres m'emportent
ou j'aime qui me ment
Merci Thomas merci les frères,
Que vos lumières soient
Merci Charlie, merci Steven
Robert et toi François
Merci Vincent, Paul et les autres
De ces heures éternelles
Morricone et tous tes apôtres
Pour ces bouts de vies belles
C'est là qu'est ma vie
L'autre je l'oublie
Rêveurs, enjoliveurs, merci !
Je veux des filles et des motos qui volent
comme Marlon et Jean-Paul
Les mines de Louis, de Fernandel
Flôler Sophia Loren
Je veux les folies de Niro Robert, je veux
De Romy l'adrénaline
Voir Al Pacino gagner ses guerres
et consoler Maryline
Et je pousse cette porte
Ticket pour un moment
Cette porte où d'autres m'emportent
où j'aime qui me ment
Merci !