Aujourd'hui, de nombreux organismes suisses et français se lèvent contre les abus en terme de rémunération : Comment peut-on accepter, en tant qu'actionnaire, de récompenser grassement un dirigeant qui n'a pas atteint ses objectifs ou démissionne ?
La réponse n'est pas simple, mais voici un bref tour d'horizon des derniers communiqués.
Un combat entre éthique et cupidité ?En suisse, Ethos a conclu un accord avec 8 caisses de pension sur le principe du " Say on Pay " :
Ethos :étude sur les rémunérations des dirigeants
Ethos et huit grandes caisses de pension suisses ont déposé aujourd'hui une résolution d'actionnaires aux assemblées générales du printemps 2009 des sociétés ABB, Credit Suisse Group, Nestlé, Novartis et UBS. Cette résolution demande une modification des statuts donnant la compétence aux actionnaires de voter de manière consultative sur le rapport de rémunération. Par cette résolution de type "say on pay", Ethos veut contribuer de manière positive à résoudre la problématique posée par les rémunérations excessives.
E n France, c'est le mouvement patronal du Medef qui est le chef de file pour l'adoption d'un code de bonne pratique au sein des entreprises.
Dernier avertissement! Le gouvernement a rappelé vendredi 12 décembre au patronat qu'il doit adhérer avant le 31 décembre au code de bonne conduite encadrant notamment les rémunérations des dirigeants. Sinon, un projet de loi sera présenté.
Rendu public début octobre sous la pression de Nicolas Sarkozy, le nouveau code de bonne conduite du Medef et de l'Afep s'oppose notamment aux indemnités records pour les patrons dont le bilan est mauvais.
Le gouvernement rappelle les patrons à l'ordre sur le code de bonne conduite
Autres liens utiles:
- Medef - recommandations sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux de sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé
- MEDEF - code de gouvernement d'entreprise