Quand la flamme se rallume, quelques chants méditatifs, des voix qui s'élèvent, comme des plaintes, comme des louanges.
La tête dans les mains, les doigts croisés, des bougies partout, dans toute la pièce.
Et soudain, les frissons. Sa présence, en moi, à nouveau. Le souffle se coupe, je ne puis plus respirer. Les yeux brûlent, la douleur et la joie sont intenses, s'entremêlent. Les larmes sont retenues.
Et l'apaisement. Le retour de la flamme, de la force. Les yeux qui s'élèvent, qui crient un merci, qui donneraient tout, à ce moment là.
Le bruit de la plume sur le papier, la main qui tremble, quelques Nocturnes, un coeur gonflé, une âme apaisée.
Les lèvres qui dessinent un sourire, à nouveau. Malgré la douleur, malgré les doutes, malgré la tristesse, malgré tout, tout, tout.
Juste une lueur, si faible, si lumineuse, si puissante, si apaisante.