100 000 euros la connexion wimax !?
Le Conseil général de la Vienne s'est investi (et a co-investi 7 millions d'euro) pour lutter contre la fracture numérique dans notre département, à savoir effacer les "zones blanches", portions du territoire de notre département où les habitants n'ont pas accès à l'internet haut-débit.
Si le sujet peu paraitre anecdotique je vous assure qu'il ne l'est pas pour les particuliers et les entreprises concernées.
Le département a donc pris conscience de la réalité de l'enjeu et a eu la volonté de mettre en face des moyens conséquents. Malheureusement le résultat semble bien éloigné des espoirs placé dans la technologie Wimax.Pour faire simple on peut considérer que le wimax est un super wifi permettant de proposer un débit internet conséquent par la voie des airs (hertziens), un peu comme on reçoit la télé ou la radio. Le problème c'est que la technologie employé nécessite que le récepteur soit à la vue de l'émetteur, un relief, un arbre, ou pire un petit bois qui vient se placer entre votre récepteur et l'émetteur ruine tout vos espoirs de profiter de l'internet dans votre environnement bucolique, un "détail" qui semble avoir "échappé" aux promoteurs de cette solution.
Ainsi, aujourd'hui, alors que la solution technique semble déployé depuis quelques mois, une soixantaine d'abonnés (seulement !) profiteraient de cette solution sur notre département, soit un investissement de plus de ... 100 000 euros par connexion wimax !
Pour plus d'info je vous invite à consulter l'InterPC News de Bernard Decarroux de ce matin sur le sujet, et de venir le 6 janvier au prochain Mardi Nous Too qui sera consacré au sujet.
Alors, si vous souhaitez tout savoir sur la grandeur ou les désillusions du déploiement du wimax dans la Vienne, ou plus simplement passer un bon moment avec des poitevins curieux du monde qui les entoure et amateurs de convivialité, vous êtes les bienvenu, à partir de 19h30 mardi prochain 2 décembre au Love Money Café. Entrée libre et gratuite, plus d'infos sur www.mardinoustoo.com.