Deux frères, l'un (Josh Hartnett) possède un sex appeal affolant, une nonchalance et un charisme qui lui permettent de faire tout ce qu'il veut sans qu'on lui en veuille, une assurance que rien ne pourrait faire tomber, et puis c'est un flambeur, rien ni personne ne lui résiste, l'autre (Adam Scott) est insignifiant, pataud, marié et fraÎchement père, on pourrait le prendre pour le demeuré de service, montent une start-up spécialisée dans la technologie. Un produit censé révolutionner le monde de l'Internet. On est au mois d'août, cinq mois après son ouverture avec tambours battants, la société est au bord de la faillite et il reste un mois avant de pouvoir injecter des capitaux, sinon, les actions ne vaudront plus rien et c'est la banqueroute assurée. Un seul mois pour sauver Landshark. Sous un soleil d'été torride terriblement new yorkais, commence alors une course à l'argent où les manipulations, les faux-semblants, les sentiments humains, l'amour, l'argent et la famille s'entremêlent.
Les couleurs fadies du film, puis tantôt orangées, tantôt bleutées, une moiteur tant sur les plans extérieurs qu'entre les personnages eux-mêmes, les relations conflictuelles entre les protagonistes en font un film au suspense palpable. Le film possède un côté malsain terriblement utile à l'intrigue, c'en est d'un réalisme incroyable.
Et la scène de fin avec Sir David Bowie himself, nous montre que ce ne sont pas forcément les plus beaux et les plus talentueux qui gagnent. A trop penser qu'on est les maîtres du monde, on finit par tomber du piédestal, et la chute est dure.
Josh Hartnett y est prodigieux, son côté beau gosse n'y est pas étranger. On finit même presque à apprécier le polo Lacoste...Il n'y en a pas.
Verdict :
Lucky youDans les salons de Las Vegas où s'affrontent les meilleurs joueurs de poker du monde, Huck Cheever (Eric Bana) est connu comme un risque-tout. Mais, dans sa vie privée, ce flambeur acharné est un homme d'une prudence extrême, qui refuse tout investissement émotionnel, toute relation durable. Lorsque Huck se présente au Tournoi International de Poker 2003 (World Poker Series), avec la ferme intention de remporter le titre en même temps que les faveurs de la chanteuse Billie Offer (Drew Barrymore), un obstacle inattendu se dresse sur sa route : son père, L.C. Cheever (Robert Duvall), joueur légendaire, qui abandonna jadis la mère de Huck. Une lutte sans merci, attisée par des années de ressentiment, oppose d'emblée les deux hommes pour la conquête du titre. A l'approche du duel final, Huck comprend que, pour rafler la mise à la table de poker et au jeu de la vie, il va devoir changer de tactique...
Ici tout n'est que relations entre le père et le fils, le fils et la femme qu'il aime, et ainsi de suite, entrecoupées de scènes de poker assez pointues.
Las Vegas, comme on l'a rarement vu et une Drew Barrymore en un peu moins survoltée que d'habitude.
Si vous n'avez pas encore la pokermania, vous pourrez découvrir les coulisses d'un grand tournoi, les salons des grands casinos de Las Vegas et apprendront l'art du bluff.
L'histoire traîne en longueur et le trop plein d'afrrontements entre le père et le fils ont tendance à lasser et un certain ennui s'installe.
Bien que Robert Duval et Drew Barrymore collent à leurs personnages respectifs, Eric Bana (Hulk, The Bolleyn Girls, Munich) lui s'enlise, devient maladroit et gauche et en perd presque toute crédibilité. Ce n'est pas son meilleur rôle. Verdict :