Publiquement mis en cause par le biais de son cabinet dans « l’affaire Fortis », Yves Leterme n’a trouvé d’autre issue que saborder son gouvernement en plein mitan du gué. Contrairement à son collègue et ami Jo Vandeurzen, le ministre de la Justice qui n’a pas hésité à démissionner de sa propre initiative, le courage politique lui aura une fois de plus manqué jusqu’au bout. Craignant pour son avenir politique (la poitique est un métier), le pâle et falot Premier ministreil qu’il fut n’a pas voulu sombrer seul alors que, jusqu’à preuve du contraire, il est seul en cause avec le ministre de la Justice. C’est minable mais surtout irresponsable.
Le gros problème en Belgique, où depuis belle lurette il n’y a plus que des partis régionaux, est que il n’y a pas d’homme/femme politique d’envergure nationale. Il n’y a pas d’Homme d’Etat, sauf peut-être Guy Verhofstadt retiré sur ses terres en année sabbatique. Tous sont juste bons à gérer leur petit bled, leur petit comité, leur baronnie. Le pays n’est plus qu’un ramassis de tribus gauloises et barbares qui se lient et se délient au gré de leurs intérêts personnels du moment. C’est dur à dire mais c’est à peine une caricature.
Tout ce cirque est pitoyable. Le peuple belge ne mérite pas ça. Tous des nains. Le Royaume de Belgique est de plus en plus ingouvernable car la morale politique n’existe plus.
Pendant ce temps, le pauvre Tonton Albert, chef de l’Etat par accident héréditaire et qui aspire au repos, se tâte une fois de plus car, par les temps qui courent, pas de gouvernement, ça craint. On est à coup sûr reparti pour quelques piètres tours de manège avec informateur, conciliateurs, facilitateurs, prestidigitateurs et autres rigolos mots en “eur”. Autrement dit, faire l’autruche, se voiler la facen se cacher la triste réalité. Refuser de voir et ne pas penser à l’avenir. Reporter les problèmes, toujours reporter, comme si on croyait au miracle.
Rien n’est simple en Ubuland. J’ai honte.
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Jeu de briques
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Pacman
Bubble