Face qui vient à soi ou visage
comme l’angle raide d’un immeuble (effectivement à l’arrière)
imposer l’insistance de la ville, son empiètement complexe,
ses couloirs. Yeux baissés qu’on échappe. Et
balayer les lieux pour n’y relever qu’éperdument
la présence ordinaire des choses, la grille qu’on longe et syncope
à l’arrière ce qu’on y peut trouver, un pan de mur aveugle. Une vieille femme
penchée passe dans l’ouverture, tourne la tête, continue.
Dans la circulation, regard d’un côté l’autre, elle au pull léger
et masquée sombrement
Désirable alors, avec légèreté. Jouant dans l’alentour. D’autres encore
ont passés et les choses viennent à nous,
la poésie est cette intensité, le geste de regarder et
s’emporte dans les mouvements du monde.
Le paysage bouge sur lui même, à travers les arbres et après
les champs qui bordent la nationale, comme
de tourner autour d’une grosse chose subtile et
de parfois le perdre, parfois le ressaisir dans un éclair penché.
L’instant silencieux en dessous.
Et nous spectateurs d’un éternel défilé d’images.