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Le stress: la maladie du siècle

Publié le 19 décembre 2008 par Rim

Les hommes pratiquent le stress comme si c’était un sport. [Madeleine Ferron]

Après le rythme effréné des vacances, le soleil, les repas riches et les soirées arrosées, repartir d’un bon pied pour commencer une nouvelle année de travail est essentiel.
Le stress est devenu une partie consubstantielle de notre quotidien, dans une société en continuelle ébullition. Ses impacts néfastes se répercutent sur notre corps et notre mental.
Vaut mieux prévenir que guérir, mais quand le mal est déjà là, des solutions existent, fort heureusement. Des remèdes accessibles à tous, à portée de main, sans se ruiner le temps d’une pause, ça existe, c’est facile. Il faut juste vouloir s’accorder une petite pause pour soi.
Le stress est un phénomène d’adaptation de notre organisme aux contraintes extérieures. Mais il arrive que les ressources dont puise notre corps pour s’adapter soient dépassées. C’est là que le stress devient problématique. Ses conséquences sur l’organisme sont variables, allant du simple coup de pompe jusqu’aux maladies cardiovasculaires, la dépression, les troubles du système immunitaire, etc. Il est donc impératif de savoir détecter les signaux d’alarme que nous envoie notre corps afin de pouvoir réagir précocement.
La voiture qui ne démarre pas le matin, l’embouteillage, le manque de sommeil, le petit qui a fait de la fièvre toute le nuit, le coût de la vie qui ne cesse de grimper, l’examen à passer, les soucis de cœur... que de petits stress, « anodins », qui s’accumulent au quotidien et finissent par menacer notre intégrité physique et psychologique.
La réaction du corps face à une situation de stress :
Lorsque nous vivons un événement stressant, notre corps éprouve une série de changements appelée « la réaction de stress ». Cette réaction comprend trois étapes :
Étape 1 - La mobilisation de l'énergieAu début, notre corps sécrète de l'adrénaline, notre cœur bat plus vite et nous commençons à respirer plus rapidement. Les bons, comme les mauvais événements, peuvent provoquer cette réaction.
Étape 2 - La consommation des réserves d'énergieSi, pour une raison ou pour une autre, nous continuons à éprouver les symptômes de la première étape, notre corps commence à libérer ses réserves de sucre et de gras. À ce stade, nous nous sentirons à bout, sous pression et fatigué. Il est possible que nous augmentions notre consommation de café, de cigarettes, d’alcool, ou autre addiction (préexistante ou qui pourrait éclore suite à cette situation : boulimie, achats compulsifs, etc.). Nous pourrions éprouver de l'anxiété ou des pertes de mémoire, attraper des rhumes et avoir la grippe plus souvent que d'habitude, et même voir apparaître un diabète. Ceci est secondaire à des dérèglements plus ou moins importants de notre organisme
Étape 3 - L'épuisement des réserves d'énergieSi nous ne résolvons pas le problème à l’origine de ce stress, ou si nous n’arrivons pas à nous adapter à la situation stressante, les besoins énergétiques de notre corps dépasseront sa capacité de production et nous serons alors stressés de façon chronique. Lorsque notre organisme commence à être débordé dans ses ressources lui permettant de gérer des situations de stress, il tire la sonnette d'alarme et nous envoie des signaux. C'est sa façon de communique avec nous.
Les signes alarmants :1- Des symptômes physiques :
Fatigue, migraines fréquentes, tension musculaire (nuque, épaules, dos), symptômes cutanés (boutons, rougeurs), troubles digestifs (douleurs d’estomac, diarrhée, constipation), palpitations, sueurs froides, douleur dans la poitrine (sensation de griffe), sont des signaux d’alarme sans qu’ils soient toujours le reflet d’affections organiques.
2- Des symptômes psychologiques :
Irritabilité et sauts d’humeur sont souvent le signe d’une mauvaise adaptation au stress. On peut observer un état dépressif avec morosité, perte de l’estime du soi, manque de motivation, sensation de vide.
3- Des symptômes mentaux :
Trous de mémoire, troubles de la concentration sont souvent secondaires à un état de stress plus qu’à une affection organique, surtout chez le sujet jeune, et sont souvent rapidement régressifs par une prise en charge précoce et adéquate.
4- Des troubles du comportement :
Troubles du sommeil à type d’insomnie, d’hypersomnie, de sommeil haché sont souvent associés aux états de stress. Ils peuvent aussi rentrer dans le cadre d’un syndrome dépressif secondaire au stress.
Une augmentation de la consommation de tabac, d’alcool, de drogues psycho-actives, de neuroleptiques est souvent secondaire à une mauvaise gestion du stress.
Les troubles sexuels ne sont pas rares, fréquents aussi bien chez les hommes que chez les femmes ; leur prise en charge est indissociable de celle du stress.
On peut observer une irritabilité, une agressivité, une hyperactivité, ou au contraire une apathie, un repli sur soi, un refus de tout contact (fermé comme une huître). Il faut dans ce cas chercher un syndrome dépressif secondaire au stress.
L’une des techniques de gestion du stress passe par la relaxation, définie comme la recherche volontaire d'un état de relâchement pour diminuer la tension. Il existe diverses techniques pour aboutir à cet état: la relaxation par la respiration, le yoga, la sophrologie, la méditation zen ou encore le training autogène.


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