Pour élargir son recrutement, le ministère de la Fonction publique envisage de réduire la part des épreuves académiques, jugées trop “lourdes” et “élitistes”.
En matière de diversité, la fonction publique n’est pas exemplaire. En tout cas, pas plus que le secteur privé. Les statistiques restent rares, mais, selon l’Insee, les fils et filles d’immigrés ont encore moins de chances d’intégrer le public que le privé, et un quart des fonctionnaires sont enfants de fonctionnaires. Pour élargir le recrutement, le ministère de la Fonction publique veut agir sur le contenu des concours (3.000 au total). Dans son collimateur, les épreuves de culture générale qui “éliminent tous ceux qui n’ont pas ces codes souvent hérités du milieu familial” et créent “une forme de discrimination invisible”, de l’aveu du ministre, André Santini.
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