Les polychlorobiphényles dont il s’agit, désignés par commodité par PCB, ont été utilisés massivement, jusqu’à leur interdiction en 1987 en tant qu’isolation dans les transformateurs électriques, puisque l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie, l’Ademe en a dénombré près de 550 000 encore en fonction, à éliminer au terme de leur d’utilisation.
A ce stade, les transformateurs sont trop souvent vandalisés par les récupérateurs de métaux puis abandonné dans la nature où le PCB s’infiltre dans cours et dans les plans d’eau , en passant dans la chair des poissons et en se déposant dans les sédiments des rivières, des fleuves et des lacs.
Dans ce contexte, les ministères de l’Ecologie et de la Santé ont décidé la création d’un groupe d’appui scientifique chargé de coordonner l’ensemble des recherches sur la pollution aux PCB, alors que depuis septembre 2005 de nombreux arrêtés préfectoraux interdisent la pêche et la consommation de poissons dans les principaux bassins français.