"La télévision, un danger pour la démocratie", les cas "C dans l'air" et Christophe Barbier

Publié le 19 décembre 2008 par Jcgrellety

Nicolas Sarkozy hyperprésident ? La réponse d'un Rocardien
envoyé par atypik_net

Jeudi 18 Décembre 2008, l'émission qui désormais tourne en rond, "C dans l'air", prétend traiter de la "révolte et de la désobéissance civile". C'est qu'il y a les évènements de Grèce, les jeunes français dans la rue contre M. Darcos, des professeurs des écoles qui officiellement désobéissent et sont sanctionnés. Pour que M. Calvi soit tranquille (pas de révolte sur le plateau), il reçoit ses sempiternels invités (ils peuvent dormir sur le plateau, mais ils préfèrent leurs appartements parisiens de 350 m2), dont M. Barbier, hyper-cumulard des médias (à la tête de "l'Express", ayant son émission sur LCI, invité permanent de C dans l'Air, etc). C'est le salon de thé des petits vieux de Paris. M. Reynier décrète que la désobéissance civile, ce n'est pas bien... La légalité, rien que la légalité - et quand les lois sont mauvaises, quand les bonnes lois ne sont même et surtout pas respectés par les plus riches (cf. l'évasion fiscale) ? M. Barbier explique que le chef de l'Etat mange son chapeau, semaine après semaine : il dit et fait tout le contraire de ce qu'il a dit et soutenu pendant des années (à savoir l'ultra-libéralisme). Et lorsqu'on lui demande ce que seront les conséquences, le Barbier annonce qu'il pourrait y avoir une redistributions des richesses crées par le travail pour le travail et non plus pour le capital, mais que, dans ce cas, il ne faudra pas espérer avoir des investisseurs étrangers. Et ce malgré les faits, malgré l'Histoire économique de la France de ces trente dernières années, puisque, dans un pays réputé, à tort, pour des "hauts salaires" (comparaison, bien sur, avec les pays les plus pauvres), les investissements étrangers ont été si importants que la France a fait partie des pays dans lesquels ceux-ci investissaient le plus. Mais voilà : parole de Barbier n'est jamais contredite, puisque, dans ce salon de thé où la courtoisie règne, les têtes se secouent en permanence pour faire signe que l'interlocuteur a toujours raison, "il est si brillant", "comme nous".

En fait - non. Simplement, ca a l'air de tourner en roue libre, parce que c'est toujours la même petite clique, faction, qui a la parole, parce qu'il n'y a jamais de vrais contradicteurs. 

C'est de la "télé" 100% "publique" - en apparence, puisque celle-ci finance des discoureurs qui sont largement financés par le privé.